Marie de Broglie / Raphaël Denis / Romain Erkiletlian / Simone Giordano / Pierre Laniau / Stéfane Perraud / Alexeï Vassiliev
Du 1er mars au 5 avril 2014
Vincent Sator est heureux de présenter “PROPOSITION LUMIÈRE”, une exposition collective sur le thème de la lumière.
Stephane PERRAUD, Province du yunnan, magnitude 7.8
S’intéresser à la lumière c’est d’abord réfléchir à comment la lumière peut être en soi un médium, un élément d’écriture au service d’une œuvre artistique.
Inspirée par l’expérience de la spatialité, Marie de Broglie (née en 1985 à Paris, vit et travaille à Paris) utilise le papier comme un outil à sculpter la lumière. Transformé en espace par des surfaces superposées, c’est la lumière qui donne profondeur au papier. Intimement liés à l’architecture, ses caissons lumineux forment un jeu de transparence et de construction spatiale.
Marie De BROGLIE, Calques, 2014
Marie De BROGLIE, Calques, 2014
Nouvel artiste de la galerie, Romain Erkiletlian (né en 1972 à Paris, vit et travaille à Tokyo) travaille dans ses peintures sur carton doré avec et sur la lumière pour construire des paysages urbains futuristes. La matière dorée lui permet tout autant de jouer avec la lumière et le reflet (eidôlon/image ou reflet) que de se rapprocher d’une dimension spirituelle occidentale (de l’icône au baroque italien) ou asiatique (l’illumination bouddhiste).
Dans ses photographies, art de la lumière par excellence, Pierre Laniau (né à Paris en 1955, vit et travaille à Paris) capte dans l’espace urbain des moments ou des situations, comme un temps suspendu, un décalage de perception de la cité. Du Surréalisme au Situationnisme, l’errance dans la ville est un moyen de appréhension des sociétés humaines. Dans les trois photographies qu’il présente dans l’exposition, la lumière devient le sujet de sa narration du monde.
Alexeï Vassiliev (né en 1959 à Moscou, vit et travaille à Paris), photographe plasticien, parcourt lui aussi la ville. Son approche plastique repose sur un équilibre fragile de captation de la lumière conduisant au « flou précis », cœur de sa démarche. À la limite de l’abstraction, l’œuvre qu’il propose pour l’exposition est comme un portrait nimbé de lumière, capté dans un lieu anonyme et confronté au regard d’une inconnue.
La lumière peut enfin être pur sujet de représentation. Dans sa nouvelle série de peinture sur toile, Simone Giordano (né à Pescara/Italie en 1977, vit et travaille à Paris) s’intéresse à l’espace qui se trouve entre nos capacités d’émotion et nos capacités de raison. Peindre la lumière selon un dégradé chromatique progressif nous place dans un état entre réel et virtuel, un équilibre précaire des pulsions et répulsions humaines. La lumière devient la métaphore d’une quête d’harmonie et de plénitude.
Simone GIORDANO, Keep calm, 2013
Galerie SATOR
Passage des Gravilliers
10, rue Chapon
75003 Paris
http://galeriesator.com
Horaires d’ouverture : Du mardi au samedi de 14h00 à 19h00.