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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

27 Apr

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Expo groupée Contemporaine

Du 10 Avril au 24 Mai 2014

 

Artistes : Bertille Bak, Céline Cléron, Sara Favriau, Charles-Henry Fertin, Atsunobu Kohira, Irina Rotaru, Payram.

 

La part des anges

Des oeuvres évidées dont le contenu s’est évaporé.

Des portes ouvertes sur l’imaginaire.

S’échapper dans la verticalité.

Un parcours qui invite à l’abandon.

 

Autant de propositions et d’expériences vers des mondes réels ou imaginaires qui suggèrent, effleurent, surprennent ou agitent notre existence. Des mondes où les synesthésies se rejoignent dans une verticalité revendiquée.

Le titre de cette exposition La part des anges évoque le phénomène chimique qui désigne les substances volatiles, les vapeurs de l’alcool qui s’échappent du vin, du rhum quand celui-ci est mis en fût pour vieillir. Quand le vin s’offre aux anges, c’est aussi une part de rêve qui est suspendue à cette alchimie.

 

Bertille Bak est née en 1983 à Arras, vit et travaille à Paris. Représentée par la Galerie Xippas.

Depuis quelques années, Bertille Bak explore la notion d’identité communautaire, sa démarche artistique interroge la mémoire des individus, des lieux, des territoires, tissant des liens entre passé et présent. Son travail s’inspire des communautés qu’elle côtoie, se nourrissant des rites, objets et architectures qui les lient, les maintiennent et les font vivre. Sensible aux contextes sociaux fragilisés, elle recense, collecte et archive les traces et témoignages des populations qu’elle rencontre. Son oeuvre s’inscrit dans une résistance passive et humoristique, attestant un profond engagement humaniste.

Irina Rotaru est née en 1980, vit et travaille à Paris.

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Le dessein du dessin

“Ce que recherche Irina Rotaru, ce ne sont pas simplement des formes nouvelles, mais des formes signifiantes. Une nouvelle figuration en quelque sorte qui nous donne à voir le monde tel qu’on le connaît aujourd’hui. Non par la nature cohérente, rationnelle, où chaque objet a une place déter­minée mais un monde d’ondes et de particules, d’agrégats comme elle le dit elle-même de son dessin, où la croissance et le mouvement se déploient dans une infinité de dimen­sions. Le dessin d’Irina Rotaru nous rend perceptible une réalité invisible, celle des formes que l’on ne connaît pas ou que l’on ne voit pas : la cellule, la particule, le coeur d’une chose ou d’un insecte ou d’une plante ou d’un être, toutes formes vraies, traversées et travaillées de l’intérieur par l’imaginaire de l’artiste et qui sont là pour enrichir, fer­tiliser, féconder le vocabulaire de l’art. Le dessin décape la trivialité du monde des apparences pour atteindre du monde, le secret, le coeur, la vulve mère, la cellule souche. « L’automatisme » du geste révèle avec justesse, dans la tache, la forme ou des formes parfois anthropomorphiques…

Extrait du texte de Lucas Hees

J'ai remonté le temps y avait rien à faire, 2013 Sara FAVRIAU

J'ai remonté le temps y avait rien à faire, 2013 Sara FAVRIAU

Sara Favriau (Artiste Plasticienne) est née en 1983, vit et travaille à Paris.

Sara Favriau envisage son travail en trois dimensions, dans le sens spatial du terme. Elle façonne, moule, met en volume ses images, des objets qui possèdent une longueur, une hauteur, et une profondeur. Mais elle travaille aussi ses trois valeurs géographiquement, coordonnées qui permettent de visualiser les formes déployées dans l’espace de la feuille, de la salle d’exposition, ou de la scène. Elle préfère ajouter, accumuler, acombler plutôt que de retirer de la matière. Pourtant, elle ne recouvre pas, elle comble pour mettre en lumière un inventaire des évidences, des ressemblances, des absurdités, des vides.

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "
Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Elle donne à voir donc, du sensible, qui resurgit des matériaux utilisés d’abord. Matériaux qu’elle qualifie de pauvres pour leur qualité brute, qui vaut bien souvent à ces matières d’être laissées de côté, quand une majorité leur attribue moins de valeur.

L’artiste s’amuse avec les informations qu’elle nous laisse percevoir. Multiplier par l’accumulation de gabarits, les radicaliser par la simplification, épurer tout en associant les signes pour créer de nouveaux modèles. Des signes qui sont à la fois une mise en abyme et une résurgence de procédés industriels, de symboles culturels et sociétaux, de jeux de construction proches de l’enfance. Des signes qui définissent un terrain propice aux détournements et contrefaçons, qui transforme ces schèmes en trace de ce qui a été production et consommation de masse.”

Cécile Welker.

Carnaval, série de moulage.....2014, Sara FAVRIAU

Carnaval, série de moulage.....2014, Sara FAVRIAU

Payram (Photographe) est né en 1959 à Téhéran, vit et travaille à Paris.

Fragile : de ce seul mot, Payram dit beaucoup de sa quotidienne, inlassable, puissante recherche sur le poids de l’exil dans sa vie. Fragile, son souvenir de l’Iran, le pays qu’il a dû quitter, chassé dehors par l’évolution de la révolution islamique. Fragile, l’existence des êtres qui l’entourent. Fragile, de toute manière, la trace des hommes où qu’ils soient, quoi qu’ils fassent. Sans désespérance mais avec la lucidité paisible qui imprègne son regard, Payram nous guide délicatement sur le chemin qu’il a parcouru lui-même pour vivre son sentiment de l’exil. Expressions d’un travail patient et passionné, riches d’une technique si maîtrisée qu’on l’oublie, ses photos nous emmènent là où seules peuvent nous conduire sa fragilité d’exilé et la vision sensible du monde qu’elle lui inspire….

Extrait du texte de Jacques Chenivesse

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Charles Henry Fertin (Plasticien) est  né en 1982, vit et travaille à Paris

Curieux anthropologue, ce Charles-Henri Fertin, qui scrute l’espace infime persistant invariablement entre deux proches ; qui souligne l’interstice indéfectible distinguant irrémédiablement deux intimités ; qui pointe le lieu du mystère absolu. Metteur en scène – et en abyme - de souffles infimes et de frissons impalpables, de battements de cils et de perles de rosée, ce sculpteur sublime le contact ; le toucher. « La micro vibration presque imperceptible mais dérangeante », tel est le sujet, abordé de manière méthodique. « Observation, raisonnement, application » : Fertin polit le bois et patine le métal jusqu’à ce que les surfaces des formes qu’il invente paraissent échapper à l’adhérence. Voire à la pesanteur. L’inframince, cette notion imaginée par l’artiste Marcel Duchamp, magistralement analysée par le philosophe Georges Didi-Huberman et l’historien d’art Didier Semin – « une phénoménologie des choses inaperçues », « un séjour dans l’imperceptible » - est ici à l’oeuvre….

Extrait du texte de Françoise Monnin, rédactrice en chef du magazine Artension

+ L'infini, 2010 Courtesy la Galerie Particulière, Céline CLÉRON

+ L'infini, 2010 Courtesy la Galerie Particulière, Céline CLÉRON

Celine Cléron (Plasticienne) est née en 1976, vit et travaille à Paris, représentée par la Galerie Particulière.

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Céline Cléron mène une pratique de recherche à la fois mémorielle, historique, encyclopédique et archéologique. Ses pièces émergent d’une rencontre entre des souvenirs souvent liés à son expérience personnelle, à son enfance et à la découverte d’un objet, d’un mot, d’une histoire enfouie. Les matériaux utilisés sont aussi fragiles et précieux que ses réminiscences résultat d’une sensation, d’un jeu, d’un saisissement. Une bulle de verre est soufflée dans une clé ; les poignées en plastique d’une corde à sauter sont remplacées par des bois de cerf ; des dessins à l’encre sont tracés sur la fine peau de ballons de baudruche ensuite éclatés ; un navire ancien fait du toboggan ; des yo-yo sont réalisés à partir de fossiles d’ammonite ; des coiffes de religieuses sont transformées en cocottes en papier géantes….

Extrait du texte de Julie Crenn

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Atsunobu Kohira (Plasticien) est né en 1979 à Hiroshima, vit et travaille à Paris.

La simplification archétypale chez Atsunobu Kohira doit être comprise comme le choix de laisser la place au sensible pour atteindre la vérité première du corps, ses perceptions. Cet artiste est moins à la recherche d’une nouvelle sensorialité que d’une redécouverte des sens. Son travail ne s’inscrit pas dans un genre particulier. C’est un langage capable de réveiller nos sens, de nous faire voir la mutation d’un univers pris dans le mouvement ininterrompu du temps. (...)

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Le graphite est une matière qu’affectionne particulièrement Atsunobu. Ce choix n’est pas sans rapport avec son intérêt pour la nature, la composition moléculaire, la géométrie, la pensée de la matière. Atsunobu, pour Graphite sculpture 1.0 (2011), s’inspire librement de la structure de ce minéral faite d’un empilement de plans, chacun constitué d’un pavage régulier d’hexagones en nid d’abeilles. Ce minéral est utilisé depuis des siècles pour l’écriture, à l’instar de l’encre de Chine que l’artiste, pour City sounds, répand sur ses photos et qui, avant de s’immobiliser, se déplace dans une chorégraphie due à la diffusion du son enregistré au moment de la prise de vue…..

Extrait du texte de Leïla Simon

Expo Collective Contemporaine: " LA PART DES ANGES "

Galerie Maubert

20, rue Saint-Gilles
75003 Paris

 

http://galeriemaubert.com

 

Heures d'ouverture: Du mardi au samedi de 13h00 à 19h00.

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