"Speech Bubbles", 2007 de Philippe Parreno © Photo Éric Simon
Du 3 juin au 4 Janvier 2016
Parcours de l’exposition salle par salle
1/ Axe popiste
Les œuvres popistes témoignent de l’intérêt des artistes pour un quotidien urbain où dominent médiatisation et consommation.
Niveau 0. Galerie 4: Le monumental triptyque de Gilbert & George, Class War, Militant, Gateway (1986), évoque la difficulté de la jeunesse à conquérir sa place dans la société.
Se faisant face, quatre spectaculaires photographies de la série F1 Boxenstopp I–IV(2007) d’Andreas Gursky, véritables compositions picturales, dont des fragments ont été repris à l’ordinateur, présentent l’arrêt au stand de voitures de course.
Sur le dernier mur, deux grands formats de Jennifer Allora & Guillermo Calzadilla, Intermission: Halloween Afghanistan 1(Captain America) (2011) et Intermission (Halloween Iraq IV) (2010) évoquent dans un esprit résolument critique la célébration d’Halloween par les soldats américains pendant la guerre en Irak et en Afganistan.
Sur le mur extérieur de la Galerie les Blue Cowboys(1994, 1999) de Richard Prince inspirés des campagnes publicitaires pour les cigarettes Marlboro, jouent sur les clichés du mythe fondateur du cow boy.
Sur le plafond du couloir, les Speech Bubbles(2007) – ballons gonflés à l’hélium – de Philippe Parreno rappellent les phylactères des bandes dessinées.
"Intermission (Halloween Iraq IV)", 2010 de Jennifer Allora et Guilermo Calzadilla © Photo Éric Simon
"Class War", 1986 de Gilbert & George © Photo Éric Simon
"Speech Bubbles", 2007 de Philippe Parreno © Photo Éric Simon
"Intermission (Halloween Afghanistan I)", 2011 de Jennifer Allora et Guilermo Calzadilla © Photo Éric Simon
"Militant', 1986 de Gilbert & George © Photo Éric Simon
"Ephemera", 2009 de Christian Marclay © Photo Éric Simon
Détail "Grillo", 1984 de Jean Michel Basquiat © Photo Éric Simon
"Ten Portrait of Jews of the Twentieth Century (The Marx Brothers)", 1980 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
Niveau 1. Galeries 5: Les références à la culture populaire nord-américaine, aujourd’hui mondialisée, et au métissage des sociétés contemporaines sont au cœur du travail des artistes présentés ici. D’emblée l’installation Crossfire (2007) de Christian Marclay, plonge l’observateur au cœur d’un dispositif, où l’arme à feu est utilisée comme une musique de percussion.
Le métissage culturel caractérise l’œuvre de Jean-Michel Basquiat, Grillo (1984) dans la diver- sité de ses sources (fétiches des traditions africaine et caraïbe, collage, recyclage à la Rauschen- berg, street art..).
It’s cool man (1998) de Michel Majerusmêle les références: du shape canvas, à l’expression- nisme abstrait, au pop art et au monochrome minimaliste.
Avec Matty et Esteban– deux photographies de limousines démesurément allongées imprimées sur éponge – Adam McEwenn jette un regard ironique sur ce prototype du luxe kitsch interna- tionalisé.
Enfin Andy Warhol est représenté ici d’une part, par Ten Portraits of Jews of the Twentieth Century (1980), panthéon artistique et intellectuel warholien, d’autre part, par Ladies and Gentleman (1975), hommage aux figures de l’underground new-yorkais.
"Untitled", 1987 de Jean Michel Basquiat © Photo Éric Simon
"It's cool man",1998 de Michel Majerusmêle © Photo Éric Simon
"Ladies and Gentleman", 1975 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
"Esteban" et "Matty", 2014 d'Adam Mc Ewen © Photo Éric Simon
"Walt Disney Production 1947, 2013. N°2", 2013 de Bertrand Lavier © Photo Éric Simon
Galerie 6: Sont réunies un choix d’œuvres de Bertrand Lavier, dont le travail, dans l’esprit du Pop Art et du nouveau réalisme, brouille les codes et les catégories entre art et quotidien: La Bocca/Zanker(2005), Birka (2007), Atomium, détail N° 10 (2007) et
Walt Disney Productions 1947–2013 N° 2( 2013). Leur succède une installation de Surtevant Rock and Rap/c Simulacra, 2012, réalisée à partir de montages d’images et de son sur un rythme très syncopé.
Observatoire: La vidéo « La valeur du produit »( 2013) de Mohamed Bourouissa, mimant le dispositif d’un stage de formation, développe avec ironie une leçon d’économie.
"La bocca/Zanker", 2005 de Bertrand Lavier © Photo Éric Simon
"Ibo", 2008 de Bertrand Lavier © Photo Éric Simon
"Self Portrait", 1978 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
Galerie 7: Est présenté un ensemble d’autoportraits de Warhol de 1963 à 1986, déclinés en peinture et en polaroid.
"Self Portrait", 1967 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
Polaroïd "Self Portrait", entre 1963-1986 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
Polaroïd "Self Portrait", entre 1963-1986 d'Andy Warhol © Photo Éric Simon
Photo tirée du film "Viva España", 2004 de Pilar Albarracin © Photo Éric Simon
2/ Axe musique/son
Le second axe de l’Accrochage 3se concentre autour de la musique et du son avec des œuvres qui prennent la forme d’environnements, de sculptures sonores, de vidéos, où la musique est utilisée comme un matériau constitutif de l’œuvre.
Niveau 1.
Espace interstitiel: Viva España (2004) de Pilar Albarracin, témoigne avec ironie de la violence cachée dans les relations hommes/femmes.
Studio: Le film Chorspiel(2010) d’Ulla von Brandenburgmêle l’esthétique de la performance à un univers théâtral très énigmatique.
Niveau 2.
Espaces interstitiels: Extended Lullabyde John Cage fonctionne comme une boîte à musique – dont les douze clefs peuvent être actionnées simultanément ou successivement – composée d’un collage de fragments extraits de la partition Vexations d’Erik Satie.
"Extended Lullaby (12 mécanismes de boite a musique Reuge de 36 notes)", 1994 de John Cage © Photo Éric Simon
"Extended Lullaby (12 mécanismes de boite a musique Reuge de 36 notes)", 1994 de John Cage © Photo Éric Simon
Galerie 8: l’installation Rejuvenator of the Astral Balance(2000) de Marina Abramović consti- tuée de transats et de métronomes, invite à la méditation
Galerie 9: K.364(2010), de Douglas Gordon: deux violonistes israéliens se rendent en train de Berlin en Pologne pour interpréter la symphonie concertante de Mozart. Dans cette œuvre l’artiste immerge le spectateur dans une expérience émotionnelle fondée sur la mémoire.
"Rejuvenator of the Astral Balance", 2000 de Marina Abramovic © Photo Éric Simon
"Mann im Matsch" 2009 de Thomas Schütte © Photo Éric Simon
Galerie 11: Father and Son(1998) de Jaan Toomik: la voix fragile d’un enfant, interprétant une musique grégorienne, accompagne les évolutions d’un patineur dans un espace-temps originaire et infini.
Galerie 10: la présentation prolongée de Mann im Matsch (2009) de Thomas Schütte et de A=F=L=O=A=T (2014) de Cerith Wyn Evans, dont les 20 flûtes en verre jouent une partition aléatoire inspirée du bâtiment de Frank Gehry, clôturent cet accrochage.
"Distel", 2012 de Thomas Schütte © Photo Éric Simon
"A=F=L=O=A=T ", 2014 de Cerith Wyn Evans © Photo Éric Simon
"A=F=L=O=A=T ", 2014 de Cerith Wyn Evans © Photo Éric Simon
À partir du 25 juillet 2015, un ensemble d’œuvres inspirées de la musique pop, électronique et techno se retrouvent dans les galeries 1 – 2 – 3 au niveau du bassin.
Desniansky Raion (2007), vidéo de Cyprien Gaillard, est composée en trois parties à partir d’un montage d’images tournées dans les banlieues de Paris, Saint Petersbourg, Belgrade et Kiev.
Une rixe entre deux bandes rivales, la destruction d’une barre d’immeuble à Meaux et une vue aérienne de Kiev, sont reliées par une composition sonore mixte, de Philipp Glass à la rave music et à la bande son du film de «Blade Runner». Ces fragments visuels renvoient à l’utopie déchue du communisme et à un certain échec de la reconstruction de l’après-guerre.
Fiorucci made me hardcore, Sound System (1999–2010), de Mark Leckey. Constituée d’un mur d’enceintes et d’une vidéo, cette œuvre plonge le spectateur dans l’univers des night-clubs londoniens, de 1970 à 1990, lieux privilégiés de la culture musicale underground. L’immersion hallucinée dans la musique et la danse est totale. Fiorucci fait allusion à ce mouvement des jeunes s’emparant des marques de vêtements comme signe de ralliement,tandis que le sound system, importé de Jamaïque, évoque le métissage culturel.
Crédits(1999), film de Philippe Parreno, est la reconstitution en studio d’un paysage urbain de la fin des années 70. Les arbres viennent d’être plantés, les enfants ont suspendu à leurs branches des sacs en plastique de couleur. L’atmosphère nocturne, ponctuée par ces taches colorées et scandée par des riffs du guitariste du groupe AC/DC, Augus Young, dégage une nostalgie poétique qui capte le spectateur.
Image tirée du film "Crédits", 1999 de Philippe Parreno © Photo Éric Simon
Image tirée du film "Fiorucci made me hardcore, Sound System", 1999–2010, de Mark Leckey © Photo Éric Simon
"The Krazy House(Megan, Simon, Nicky, Philip, Dee), Liverpool, UK", 2008–2009 une installation video de Rineke Dijkstra © Photo Éric Simon
The Krazy House(Megan, Simon, Nicky, Philip, Dee), Liverpool, UK(2008–2009), une installation video de Rineke Dijkstra où l’artiste poursuit son exploration de l’adolescence. Un studio, spécialement aménagé, est installé dans une boite de nuit. Y viennent, à tour de rôle, danser cinq jeunes gens sur la musique de leur choix. Dansl’obscurité d’un environnement feutré, chacun s’abandonne dans la danse et dans l’image qu’il veut donner de lui-même.
Trailer (2013), de Hannah Weinberger. Composée à partir d’éléments sonores et visuels divers, cette vidéo réunit des séquences tournées à Londres, Las Palmas et Istanbul. Comme la bande annonce d’un film, le montage et la bande son mettent en valeur les moments forts afin de créer chez le spectateur une attente du film à venir.
"Where the slaves live", 2014 d' Adrian Villar Rojas © Photo Éric Simon
"Rose II", 2007 d'Isa Genzken © Photo Éric Simon
Fondation Louis Vuitton
8, Avenue du Mahatma Gandhi
Fr- Bois de Boulogne
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Horaires d’ouverture :
Les lundis, mercredis et jeudis 12h - 19h
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Les samedis et dimanches 11h - 20h
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