Du 15 janvier au 7 février 2016
Depuis sa création, la Fête du graphisme a souhaité faire de Paris l’une des capitales internationales du graphisme dans le monde.
En 2014, le comité d’organisation et le comité artistique ont initié et conçu la première manifestation parisienne d’envergure internationale entièrement dédiée à la promotion des arts graphiques sous toutes leurs formes : la Fête du graphisme.
Placée sous le parrainage de la Maire de Paris et avec JCDecaux, partenaire fondateur de la Fête du graphisme, réalisée grâce et avec ses partenaires, cet évènement s’est inscrit d’emblée dans le paysage national et international des rendez-vous de la création, de l’échange et du partage.
Affiche d’astrologie chinoise pour l’année du singe, projet personnel, direction artistique et réalisation graphique, Edwin Vollebergh, 2004.
Cyan, affiche pour le congrès de l’AGI à São Paulo, 2014
Brandingfobia, direction artistique et graphisme Mono Grinbaum
En deux éditions, des centaines de graphistes internationaux ont adhéré au projet en soulignant l’importance de présenter leurs créations à Paris. Le grand public est venu en nombre admirer les créations les plus diverses sur plus de 1.600 faces d’abribus JCDecaux dans toute la ville, sur les Champs-Élysées, dans les lieux d’expositions (25.000 visiteurs par an), lors de projections ou de débats. Les plus grands graphistes sont venus du monde entier pour rencontrer le public ou faire travailler près de 350 étudiants lors d’une semaine de workshops.
À la manière de grandes capitales mondiales comme Londres, New York ou Tokyo, Paris s’est imposée, à l’occasion de la Fête du graphisme, comme une nouvelle plate-forme de rayonnement de la discipline artistique en France.
"Celebrer-la-ville" de Jan-Bajtlik
"Celebrer-la-ville" de Marta-Gawin
Cyan, affiche pour la galerie Singuhr Sound Art de Berlin, 2013
Forte du succès de ses deux premières éditions qui se sont déroulées en janvier et février 2014 et 2015, la Fête du graphisme 2016 se déroulera à nouveau cette année en janvier et février, dans de grands lieux culturels parisiens et dans toute la ville.
Des Instituts culturels étrangers (Institut Suédois, centre culturel suisse, institut polonais,..) ont souhaité s’associer et participer à la Fête du graphisme.
"Les Beatles", 1968 de Heinz Edelmann
illustrations Tomi Ungerer, 1968
Graphisme, rock et cinéma
Dès son apparition comme phénomène musical, le rock a, d’emblée, inspiré le cinéma. Anticon- formiste et rebelle, il a, dès ses débuts, provoqué, notamment dans l’Amérique conservatrice des années 50, crainte ou fascination. Bousculant les codes musicaux, vestimentaires ou sexuels de l’époque, il a immédiatement séduit une jeunesse, avide de changement, prompte à tourner la page de l’après-guerre.
Plus tard, dans les années 60 et 70, le rock fut la bande son d’une génération engagée contre la guerre au Vietnam, pour les droits civiques ou l’égalité entre hommes et femmes. A la fin des années 70, la vague punk, succédant au mouvement hippie, sonna le glas de toutes ces illusions. Depuis, le rock se transforme sans cesse, mais continue d’incarner une énergie singulière.
Alan Parker réalisé à partir de l'album du Pink Floyd, 1982
"More" Pink Floyd, bande originale du film éponyme de Barbet Schroeder 1969
Rock & Folk n°145, février 1979 - Jim Morisson (The Doors)
De nombreux films ont témoigné de l’influence du rock sur la société et contribué à la renommée ou à la découverte de nombreux musiciens.
Les cinéastes en ont fait un usage différent. Certains d’entre eux filmèrent des répétitions, des concerts ou des festivals, quelques-uns s’inspirèrent de la vie et de la carrière de chanteurs et de musiciens, tandis que d’autres réalisaient des films où fiction et rock s’entremêlaient.
Des cinéastes revendiquent également, et notamment aujourd’hui, une inspiration, directement tirée du rock, dans l’élaboration de leur œuvre cinématographique.
"One + One", 1969 de Jean-Marie Courreye
Le graphisme a, bien évidemment, accompagné cette rencontre entre le rock et le cinéma. Les documents réunis ici (affiches, disques vinyles, CD, DVD, revues), renseignent sur les modes de représentation graphique employés selon les époques, des années 50 à maintenant. Mais aussi sur les archétypes visuels incarnant les différents types de rock. Sans être évidemment exhaustive, cette exposition documentaire souhaite mettre en lumière les relations étroites entretenues entre le graphisme, le rock et le cinéma.
Présentation de 2 films documentaires « Entretiens avec John Lennon à l’Apollo » et « CBGB » le club CBGB de New York, réalisés par Jean-François Vallée, ancien grand reporter à Radio France et France Télévisions.
Avec la contribution de la Cinémathèque Française, la Médiathèque Musicale de Paris et la galerie Dominique Besson.
Les commissaires de l’exposition “Graphisme, rock et cinéma” sont : Michel Bouvet, Blanche Alméras.
Get together, Alex Trochut, Espagne
Graphisme des antipodes
BUENOS AIRES. PORTRAIT D’UNE MÉGAPOLE
STOCKHOLM. L’EXEMPLE SUÉDOIS
Exposition. 2 villes, 2 pays, 2 sociétés
14 studios graphiques
Il existe, aux extrémités du globe, proches de l’Antarctique et du cercle polaire, deux pays parti-culièrement intéressants sur le plan artistique et culturel. La littérature, la musique, le cinéma ou le sport en sont les caractéristiques les plus connues et les plus appréciées à travers le monde.
Pourtant, malgré une scène graphique très vivante dans chacune de ces deux capitales, les gra- phismes argentin et suédois restent trop peu connus. Si l’enseignement du graphisme est assez récent en Argentine, malgré une expression populaire d’une incroyable vitalité sur les murs de Buenos Aires, ce n’est pas le cas pour la Suède, pays dont le design est réputé dans le monde entier.
À Buenos Aires, mégapole latino-américaine et cosmopolite, la rue est un formidable théâtre d’images et de mots. Ses enseignes de magasins, ses murs peints et ses autobus bariolés y incarnent, avec force et vitalité, un art visuel et typographique vernaculaire d’une incroyable intensité. A Buenos Aires, les graphistes s’impliquent souvent, malgré des budgets parfois modestes, dans la vie politique et sociale de leur ville et de leur pays. Ils interviennent dans les secteurs de l’économie et de la culture tout autant que dans l’éducation, la santé ou le monde carcéral.
Fantasma de Heredia, Argentine
À Stockholm, la situation des graphistes est forcément différente. Le consensus économique et social existe en Suède. Le système éducatif suédois favorise par exemple – dès le plus jeune âge – l’épanouissement artistique des citoyens. Forts de cette éducation, entre tradition nordique et modernité, les graphistes de Stockholm peuvent, à l’instar de leurs confrères des pays anglo-saxons, travailler simultanément pour le secteur institutionnel, culturel et social et pour les grandes marques suédoises ou internationales. Ils y déploient une inventivité débridée, colorée où le dessin et l’illustration tiennent une place souvent remarquable.
Cette présentation, à travers les œuvres de leurs créateurs, invite à la découverte de ces deux passionnantes capitales du bout du monde.
Smartlappen festival,2014
Les artistes invités pour « Buenos Aires. Portrait d’une mégapole » sont : El Fantasma de Heredia, Onaire. Colectivo gráfico, Juan Lo Bianco, Mono Grinbaum, Hernán Berdichevsky, Estudio Zkysky, Theo Contestin.
Les artistes invités pour « Stockholm. L’exemple suédois » sont : Erica Jacobson, Lotta Kühlhorn, Snask, Bygg Studio, Fellow Designers, Stockholm Design Lab, Sepidar Hosseini.
Un film sur Buenos Aires, réalisé par Theo Contestin, et un film sur Stockholm, réalisé par Blanche Alméras, seront également présentés.
Avec la participation de l’Institut suédois pour « Stockholm. L’exemple suédois »
Les commissaires de Graphisme des antipodes sont: Michel Bouvet, Blanche Alméras.