"Culs-de-Sacs" de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
Du 10 Septembre au 8 Octobre 2016
Depuis 30 ans Alex MacLean se penche depuis le ciel pour quelques clichés sur une dimension bien plus large que la photographie, plutôt d’une valeur scientifique et démonstrative cadrée par une réflexion et une analyse de l’urbanisme galopant avec une approche positive et négative selon ces prises de vues.
Le parcours de ce photographe, urbaniste et architecte de formation, est plutôt complexe, fondateur de l’agence Landslides, seul dans sa machine, souvent à haute altitude il prend ces clichés manuellement. Il a exposé dans de grands musées, y compris une exposition personnelle à la collection Menil à Houston. Sa carrière est internationale. Il y a 2 ans, il a remporté le prix de Rome, un prix vénérable en architecture de paysage.
"Drive-In", 1989 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Family Homes", 1988 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Motos sur glace", 1989 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
A travers ces photographies, il livre les organisations et les aménagements urbains qui définissent les différents modes de vie et de consommation. Evolutions de la perception du monde urbain, Alex MacLean immortalise certaines vérités aux questions urbaines. Il aborde les enjeux fondamentaux du XXème siècle : atmosphère, mode de vie, dépendance automobile, électricité, déserts, usage de l’eau, montée des eaux, déchets et recyclage, urbanisme.
A l’automne 2014, Alex Maclean et Daniel Grossman ont survolé les centres de production de pétrole aux Etats-Unis et au Canada. « Nous avons été choqué de découvrir les systèmes d’extraction qui ont pouvoir sur nos vies et menace notre climat.
Nous avons survolé les gisements de sable bitumineux du nord de l’Alberta, les raffineries de la côte du golfe du Texas, les pipelines et les parcs de stockage qui les relient. » Un sable bitumi- neux est un sable contenant des hydrocarbures et dont l’extraction nécessite de coûteux et polluant moyens.
"Nivellement", 1997 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Parking", 1990 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Rows of Housing", 1983 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Montagnes Russes", 1996 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
"Toboggans", 2004 de Alec MACLEAN - Courtesy Galerie Gabrielle Maubrie
Alex à capturé l’étrange beauté issue de ces extractions destructrices de l’environnement, des parcs de stockage aux usines de raffinage, des couleurs artificielles des bassins aux des tuyaux et pompes. Dégageant ainsi les structures même de profit de l’industrie pétrolière.
Après 130 ans d’industrialisation, nous avons réchauffé la terre de 0,8 degrés centigrades et allons encore sûrement continuer ce réchauffement même si « nous » arrêtons demain toute combustion industrielle, toute conduite au volant ou tout chauffage domestique à base de carbone.
Galerie Gabrielle Maubrie
24, rue Sainte-Croix de la Bretonnerie
75004 Paris
www.gabriellemaubrie.com
Horaires d'ouverture: du mardi au samedi de 14 à 19 heures