Expo Solo Show: Jacques BOSSER "Wax Spirit & Sakura Viper"
"Wax Spirit" de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
Du 30 janvier au 26 février 2017
La Galerie ADRIEN / KAVACHNINA est heureuse de présenter la 2ème exposition personnelle Jacques Bosser dans son espace du 104 rue du Faubourg Saint Honoré, au coeur du 8e arrondissement de Paris.
Vue de l'exposition de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
"Wax Spirit" de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
Jacques BOSSER noue depuis toujours une relation particulière avec la couleur, les signes, cherchant dans chaque motif une portée symbolique.
Cet artiste complet, joue autant sur la nudité que la parure. À travers les poses figées très travaillées de ses modèles, ses grands portraits sur cibachrome sont des compositions plastiques d’une irréprochable rigueur esthétique.
Dans les deux séries « Wax Spirit » et « Sakura Viper » l’artiste explore l’univers chatoyant et codifié des étoffes traditionnelles.
"Wax Spirit" de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
En 2007, Jacques Bosser conçoit la série « Wax Spirit » dans laquelle il met en exergue l’image d’un lieu de passage et d’échange.
Dans ce travail, c’est l’histoire coloniale de l’Europe et les temps post-coloniaux des indépendances qui défilent à travers une représentation de portraits faisant référence aux peintures européennes de pouvoir.
On parle aussi des hommes et des femmes venus d’Afrique, composant ce métissage euro- péen et l’ayant enrichi de leurs traditions. Sous les couleurs chatoyantes des tissus, c’est aussi les liens nord-sud qui se trouvent évoqués, les problèmes de la pauvreté, du déracinement, de l’exode et de l’immigration.
"Wax Spirit" de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
« Sakura Viper » autour de la thématique : Héroïnes modernes voit le jour en 2009.
Contrairement à l’image que l'on a des « manga » en Occident, ces oeuvres explorent souvent des formes de sexualité non traditionnelle. L’analyse explore la place et l’impact de ce genre de représentations dans une culture longtemps dominée par le patriarcat et s’interroge sur la diversité des lectures selon le public (masculin ou féminin, oriental ou occidental) qui accueille ces « manga ». Charlotte Rampling en Héroïne Manga, détourne la représentation et les paradigmes des jeunes héroïnes hyper sexualisées.
C’est à travers la mise en scène de modèles empreints de couleurs, de codes et de motifs différents que Jacques Bosser donne du sens aux histoires auxquelles ils sont rattachés.
"Sakura Viper" de Jacques BOSSER - Courtesy Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
Jacques Bosser est né au Havre en 1946. Depuis 1986, ce peintre, sculpteur et photogra- phe vit et a fixé son atelier à Montrouge.
De longs séjours à l'étranger font naître des œuvres ou des pistes de travail pour de nouveaux projets. En 1988 il travaille et expose à Los Angelès.
En 1992 et 1994, lors de ses séjours en Inde, il prend des photographies autour des temples des pèlerins aux abords des fleuves qu'il utilisera ensuite pour associer a des peintures. C'est le début d'une réflexion sur l'usage de la photographie dans son œuvre.
Galerie ADRIEN / KAVACHNINA
104 rue du Faubourg Saint Honoré
Fr - 75008 Paris
Horaires d'ouverture: du mardi au samedi de 11h à 19h.
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