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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

18 Apr

Exposition Solo Show: Kiki KOGELNIK « Dea ex machina »

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Exposition solo show

"Mono", 1970 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Mono", 1970 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

Du 14 octobre au 21 avril 2018

 

La galerie Nathalie Seroussi est heureuse de vous présenter l’exposition de Kiki KOGELNIK « Dea ex machina ». Bien qu’elle côtoie les plus grands artistes pop de sa génération (Roy Lichtenstein, Claes Oldenburg, Andy Warhol, Tom Wesselmann), Kiki Kogelnik fait figure d’ovni dans ce paysage masculin tout occupé à glorifier ou à dénoncer la société de consom- mation. Plus que l’objet, c’est le corps qui l’intéresse.

"Robots", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Robots", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Little Lonely Man", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Little Lonely Man", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

Corps artificiel, corps social, cellule familiale, Kiki puise dans l’actualité et au sein de son entourage son inspiration: alunissage d’Apollo 11, silhouettes de ses amis, femme-objet ventant les mérites d’un soin détachant, Kiki Kogelnik fait preuve d’une ironie décapante pour explorer la reconfiguration du corps et du soi à l’ère des  nouvelles technologies, qui la fascinent et l’interrogent.

 

Féministe incluante (les hommes ne sont pas absents de ses oeuvres) et moins virulente que Judy Chicago à la même époque, Kiki Kogelnik capte les énergies positives de son époque qu’elle déploye au sein d’un vocabulaire dynamique, coloré, fragmenté, libéré des contraintes du minimalisme.

"Untitled (Still life with hand)", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Untitled (Still life with hand)", 1966 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Ikarus Darling", 1965 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Ikarus Darling", 1965 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

Ses corps démembrés, la multiplication des bras et des jambes qu’elle hybride avec des rouages mécaniques évoque un certain primitivisme(on pense aux empreintes de main de la grotte de Lascaux). Réinventé, elle donne au corps une nouvelle liberté de mouvement par-delà une assignation sociale.

"Green Hand", 1964 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Green Hand", 1964 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Sleepy Head", 1974 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Sleepy Head", 1974 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

Son oeuvre est une célébration de la joie de vivre, mais aussi un appel à l’émancipation, incitant  les  femmes de sa génération à devenir des cyborgs plutôt que des déesses.

 

Kiki œuvre avec détermination pour la femme, sa féminité, son pouvoir, qu’elle dépeint dans ses tableaux comme l’égal de l’homme. Le rôle de la machine est omniprésent. Les rouages entrent dans la composition de ses personnages, les traversent, les construisent pour en faire des machines à vivre dans un autre monde, le monde de Kiki.

Bien que Kiki montre une grande joie de vivre, je pense que ses découpages viennent d’un côté plus sombre et complexe. L’acte même de découper ces silhouettes et ces fragments de corps implique une mutilation violente, dans l’idée de couper les liens avec une perception ordinaire de l’histoire de l’art et du genre.

"Woman Astronaut", 1964 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

"Woman Astronaut", 1964 de Kiki KOGELNIK - Courtesy Galerie Nathalie SEROUSSI © Photo Éric Simon

Kiki Kogelnik est une artiste autrichienne. Son travail concerne la peinture, la sculpture et l'installation. Elle est considérée comme une représentante autrichienne du Pop art même si elle a toujours nié cette appartenance. Kiki Kogelnik est né à Bleiburg en 1935, elle vécu et travailla à New York et Vienne et décède 1997 à Vienne.

« New York m’a stimulée dès mon arrivée. Pour moi, New York fut une libération, ce que j’avais à dire était soudainement écouté. On me rendait soudainement visite, et on regardait mon travail. Je crois que soit vous êtes né pour les États-Unis soit vous ne l’êtes pas; certaines personnes trouvent ça difficile et reviennent sans arrêt vers les cercles européens, mais ce n’était pas un problème pour moi, bien au contraire, l’Amérique était faite pour moi. »

Galerie Nathalie SEROUSSI

34 rue de Seine

Fr - 75006 Paris

 

http://www.natalieseroussi.com

 

Jours et horaires d’ouverture : les Lundi et samedi de 11h à 13h et de 14h à 19h . Et du mardi au vendredi de 10h à 13h et de 14h à 19h.

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