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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

06 Jul

Exposition Collective Contemporaine: "SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT"

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Expo Collective Contemporaine

Exposition Collective Contemporaine: "SOUS LE SOLEIL EXACTEMENT"

Du 2 au 18 juillet 2020

 

Nous sommes heureux de présenter le troisième volet de RESTONS UNIS dans notre espace Saint-Claude à partir du 2 juillet accompagné d’une viewing room.

 

Les sept galeries invitées présent les artistes Boris Achour, Pierre Ardouvin, Anna-Eva Bergman, François Curlet, Santiago De Paoli, Sam Durant, Claire Fontaine, Carsten Höller, David Horvitz, Kapwani Kiwanga, Guillaume Leblon, Fabien Mérelle, Cécile Noguès, Shanta Rao, Maxime Rossi, Bruno Serralongue, Jim Shaw, Georges Tony Stoll, Endre Tót et Lois Weinberger.

 

 

"Big Corn", 2007 de François CURLET - Courtesy Air de Paris © Photo Éric Simon

"Big Corn", 2007 de François CURLET - Courtesy Air de Paris © Photo Éric Simon

La galerie Air de Paris présente les artistes François Curlet, Claire Fontaine, Carsten Höller et Bruno Serralongue. Air de Paris est installée à Romainville. Elle a été crée par Florence Bonnefous et Édouard Mérino.

 

François Curlet est né en 1967 à Paris. Il vit et travaille à Arles et Piacé. «Par le détournement, la contrefaçon et le contre-emploi, l’artiste se fait remarquer par un humour et un sens poétique qui interrogent avec virulence les implications sociales, politiques et économiques de l’objet quotidien et des signes ready-made que produit notre société de consommation. [...]

 

 

Les objets-signes que produit François Curlet, depuis une trentaine d’années, sont une réponse poétique à la “pluie sémantique” qui se déverse sur nous quotidiennement à travers une dialectique économique où s’articulent effectivement savoir-faire et faire savoir, valeur d’usage et valeur d’échange, bien de consommation et objet publicitaire.

 

 

Parfois proche des vanités, cet art de la répartie qui joue habilement avec les objets comme avec les mots, en y révélant des sens cachés ou tabous, pousse le visiteur de ses expositions à revoir de façon critique sa dépendance aux choses matérielles et aux conditions de la vie moderne, suivant la voie tracée avant lui par Robert Filiou. “Les objets durent plus longtemps que les hommes. On les manipule mais au final ce sont eux qui l’emportent”, explique en ce sens François Curlet

Denis Gielen Directeur du MAC’s, Musée des Arts Contemporains au Grand-Hornu, Belgique.

"Double Mushroom Vitrine", 2018 de Carsten HÖLLER - Courtesy Air de Paris © Photo Éric Simon

"Double Mushroom Vitrine", 2018 de Carsten HÖLLER - Courtesy Air de Paris © Photo Éric Simon

Né en 1961 à Bruxelles. Vit et travaille à Stockholm, Suède.


Les oeuvres de Carsten Höller interroge la perception visuelle et sensorielle. Diplômé en entomologie il transpose les techniques scientifiques au champ de l’art et bouleverse aussi bien le concept d’œuvre que celui d’exposition en induisant un état de désorientation et de doutes chez les visiteurs.

 

 

Séparation de couleurs, effets optiques et substances hallucinogènes sont traités de façon répétitive par l’artiste, dans une optique joyeuse et satirique d’altération et de trouble de notre perception sensorielle.

"Père Lachaise", 2019 de Maxime ROSSI - Courtesy Galerie Allen, Paris  © Photo Éric Simon

"Père Lachaise", 2019 de Maxime ROSSI - Courtesy Galerie Allen, Paris © Photo Éric Simon

La galerie Allen présente les artistes français Maxime Rossi et Boris Achour.
La galerie est installée dans le 9e arrondissement de Paris. Elle a été fondée par Joseph Allen Shea et Mel O’Callaghan.

 

 

Dans l’esprit des douces improvisations de Chopin, Maxime Rossi a également attendu la brise et l’oiseau pour introduire la couleur dans sa composition. Pour réaliser l’œuvre sur papier intitulée Père Lachaise, Rossi a imprimé des partitions de Chopin qu’il a ensuite laissé plusieurs jours près de la tombe du compositeur au cimetière du Père Lachaise.

 

 

Au-dessus de celles-ci, l’artiste avait suspendu des stylos remplis de liquide coloré à un arbre qui surplombait le site. A l’instar de Sand et des autres auditeurs, Rossi a lui aussi attendu les éléments et l’arrivée des oiseaux. Lorsque les branches se sont mises en branle, agitées par les oiseaux et le souffle des vents, l’encre est tombée et des gouttes de couleurs vives ont tachées les feuilles disposées en-dessous, donnant ainsi corps aux formes fantastiques et au réveil de couleurs dormantes imaginés par Sand.

"Père Lachaise", 2019 de Maxime ROSSI - Courtesy Galerie Allen, Paris  © Photo Éric Simon

"Père Lachaise", 2019 de Maxime ROSSI - Courtesy Galerie Allen, Paris © Photo Éric Simon

Le geste de Rossi rapproche l’improvisation musicale de Chopin de celle d’un autre compositeur, John Cage, dont les compositions « au hasard » permettent d’accueillir des sons imprévus dans le silence et les blancs d’une partition musicale préétablie. Ce faisant, Rossi crée un nouveau duo. Un musicien expérimental pourrait en effet essayer de jouer les tâches de couleur et les intégrer à la structure toute en légèreté de Chopin pour produire un concerto d’instruments à vent d’une exceptionnelle richesse.

 

 

Cette interprétation pourrait donner lieu à une version nouvelle, mais Rossi s’en tient à une musique de l’imaginaire et de l’intériorité. C’est une musique pour les yeux et l’esprit que Rossi compose, renvoyant ainsi à la rêverie conceptuelle décrite par Sand en premier lieu.

 

Le résultat du procédé est exposé sous la forme d’un papier peint recouvrant les murs d’une pièce entière et envelop- pant le spectateur de cette musique silencieuse bien que joyeuse. Déliée et délicieuse.

— Juliana Engberg

"Succès fou 1, 2 et 3", 2013 de Pierre ARDOUVIN - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

"Succès fou 1, 2 et 3", 2013 de Pierre ARDOUVIN - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

La galerie Praz-Delavallade présente les artistes Pierre Ardouvin, Sam Durant, David Horvitz, Fabien Mérelle et Jim Shaw. Fondée en 1995, la galerie Praz-Delavallade est installée à Paris et Los Angeles.

 

Pierre Ardouvin est un créateur «généraliste», ce qui suppose une représentation unifiée du savoir. Il s’inscrit pleinement au service d’ une œuvre poétique qui se déploie sous les formats de l’installation, du collage, de l’assemblage et du bricolage de génie. Ainsi, il a développé une réflexion sur la culture du spectacle, de la mémoire des utopies et du devenir des rites du quotidien. SUCCÈS FOU est une série de sculptures créées à partir de 2013 invitant à une philosophie du rire doux- amère empruntée au folklore du cirque et aux clowns, Auguste le gaffeur et son acolyte le clown blanc.

 

 

Fabien Mérelle avec un dessin récent (2020) titré L’ÉTREINTE conforte son penchant onirique. C’est ainsi que le matin même du premier jour du confinement il est allé voir, comme une urgence, un arbre de sa connaissance. Deux mois plus tard, enfourchant son vélo, sans but précis, c’est au pied d’un arbre inconnu qu’il fit une pause, il l’étreint faisant corps avec lui. Cette dendrologie cultivée en faveur du devenir des arbres l’a toujours passionné, fortifiant son désir de les dessiner, de faire corps métaphoriquement «Plus on m’en sépare, plus je les dessine, plus je deviens l’arbre.»

"Devenir un Arbre",2020 de Fabien MERELLE - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

"Devenir un Arbre",2020 de Fabien MERELLE - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

Jim Shaw, personnalité atypique et iconique du milieu artistique Californien partage avec Paul McCarthy et Mike Kelley un même désir de produire une œuvre plastique visant à explorer les côtés métaphoriques et obscurs d’une société américaine standardisée.

 

Ses investigations sont autant de fragments d’une histoire à la fois personnelle et collective. BRIEFCASE CATS (2019) symbolise par un détournement habile et satyrique les briefs (documents de justice) et sa sacoche (case) dénommée à l’origine budget - bulga en latin. Une mutation que l’on retrouve avec THE SEAT OF THE LAW (2019), transfiguration surréaliste du siège de la loi matérialisée par un trône en vinyle des années 60 inspiré par le Moïse de Michel-Ange.

"The Seat of the Law", 2019 de Jim SHAW - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

"The Seat of the Law", 2019 de Jim SHAW - Courtesy Galerie Praz-Delavallade © Photo Éric Simon

La galerie Joseph Tang présente Cécile Noguès et Shanta Rao.
Installée dans le 3e arrondissement de Paris, la galerie a été crée par Joseph Tang.

 

 

La pratique rigoureuse de la céramique ces dernières temps par Cécile Noguès cache son intérêt polymorphe pour les autres médiums. Ses collages, ses poèmes, ses peintures, ses photographies sont souvent rangés dans les étagères les plus reculées de son atelier ou cachés bien en vue dans les posts de son blog.

 

 

Mais, comment les mains du sculpteur peuvent révéler ce qui ne peut pas être caché. Dans la même manière ou l’esprit de Rosemarie Trockel exprime avec une ténacité extrêmement singulier mais manifest avec des façons très varies, ce que nous pouvons voir de la céramique de Noguès n’est pas ce qui peut être défini uniquement dans un contexte plastique, mais quelque chose de plus tacitement cérébral.

 

 

Cecile Nogues a récemment fait partie dans l’exposition de groupe Functioneur d’oubli au Frac Ile-de-France en meme moment de son exposition personnelle à la galerie. Noguès fera partie de l’exposition Les Flammes, l’art vivant de la céramique avenir cet hiver au Musée d’art moderne de la ville de Paris.

 

"Undefined form #1", 2019 de Cécile NOGUÈS - Courtesy Galerie Joseph TANG © Photo Éric Simon

"Undefined form #1", 2019 de Cécile NOGUÈS - Courtesy Galerie Joseph TANG © Photo Éric Simon

"Sans titre", 2019 de Shanta RAO - Courtesy Galerie Joseph TANG © Photo Éric Simon

"Sans titre", 2019 de Shanta RAO - Courtesy Galerie Joseph TANG © Photo Éric Simon

Les recherches universitaires à long terme de Shanta Rao sur des sujets liés à l’essence des choses matérielles l’ont amenée à une série d’œuvres fonctionnant soit comme sculpture soit comme peinture. Et dans cette oscillation, un pont est érigé entre la dynamique fondamentale des deux médiums.

Untitled est créé avec la peinture polymère. Comme les objets imprimés en 3D peuvent démontrer comment le pigment peut devenir un matériau de construction, ces œuvres prêtent leur existence d’une accumulation de couches de peinture à un état d’objectivité, donc en tant que sculptures.

 

L’inverse est également vrai lorsque l’on considère la qualité intrinsèque des couches de pigments, l’esthétique de la construction de surface fonctionne également comme toutes les grandes images d’une autre génération, donc peut être défendue en termes égaux comme la peinture. Rao a récemment participé à l’exposition de groupe Fluid Desires au Nest à La Haye aux Pays- Bas et aussi à la Galerie Edouard Manet à Gennevilliers en 2019. Elle a également eu une exposition personnelle à la galerie en 2019. Une parti de ses oeuvres récents ont entré dans la collection CNAP en 2020.

Galerie Perrotin

Espace Saint-Claude

rue Saint -Claude

75003 Paris

 

https://www.perrotin.com/fr

 

Jours et horaire d’ouverture : de mardi au samedi de 11h à 19h.

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