Expo Photographie Contemporaine: Antanas SUTKUS "Les Inédites "
Du 6 décembre 2013 au 26 février 2014
La galerie RTR présente les « Inédites » d’Antanas Sutkus, des photographies peu vues ou jamais publiées, découvertes cette année dans ses archives composées de 500 000 négatifs.
Antanas Sutkus(né le 27 juin 1939 à Kluoniškiai) est un photographe lituanien.
Il y a deux ans, Antanas Sutkus, le photographe lituanien de 75 ans, connu et reconnu dans le monde de la photographie internationale, décide de ranger ses archives…. Il y redécouvre de nombreux négatifs de la fin des années 50 à la fin des années 70 qui n'avaient jamais été tirés sur papier.
Le photographe plonge alors dans ses trésors qui couvrent une des périodes les plus importantes de son oeuvre, et, aidé par la galerie RTR, en ressort une cinquantaine d’images « nouvelles », "inédites" que Sutkus lui-même n’avait jamais vues…
Raminta Jurenaite et ses parents, 1964
Les enfants, 1964
Tirages vintages retrouvés dans son studio, tirages d'époque et retirages contemporains, la galerie RTR propose ainsi en avant-première mondiale une sélection de 35 photographies « Inédites » d'un des photographes les plus importants du XXeme siècle.
« J’ai commencé à prendre des photos à l’âge de 13 ans. Quand j’ai mis le papier dans le révélateur pour la première fois, j’ai vu un visage apparaître et je me suis senti Dieu», raconte Antanas Sutkus. En ressortant ces images du fond de ses classeurs, le photographe ramène une nouvelle fois à la vie ses sujets qu'il a tant aimé et photographié.
Le grand nettoyage, 1975
festival de la rosée, 1975
"Le but de l’art est presque divin : ressusciter, s’il fait de l’histoire ; créer, s’il fait de la poésie" dit Victor Hugo. Dans les images d’Antanas Sutkus, l’histoire et la poésie se fondent en un seul et même tableau. Sutkus retrace avec un non-conformisme inhabituel, et dangereux à l’époque, la vie de son peuple. C’est toujours avec un regard honnête et franc, tendre et amoureux, à l'opposé des habitudes de la photographie soviétique formatée et censurée qu'il immortalise ses sujets préférés : les citadins, les paysans, les enfants, les vieillards, les jolies femmes en un mot les humains et non pas les idoles, les archétypes.
Song festival, pause pendant la répétition, 1975
Garçons de la banlieue Komnas, 1978
« Pour photographier les gens, il faut les aimer. J’ai arrêté de prendre des photos, dès que j’ai arrêté d'aimer les gens, quand le capitalisme est arrivé dans le pays, dès la libération de la Lituanie de l’invasion soviétique en 1991. On parlait, d’ailleurs, à l’époque de l’URSS, de créer un socialisme à visage humain. Aujourd’hui, il serait judicieux d’essayer de construire un capitalisme au visage humain ».
Un garçon, 1972
Dans ses photographies, Antanas Sutkus nous « tire vers le haut » avec des valeurs humanistes et un regard porté sur le monde, où le changement, grâce à la force intérieure de l’homme, est encore possible.
La fillette sous deux mains, 1982
Galerie RTR
42 rue Volta
75003 Paris
Horaire d’Ouverture : du Mardi au Samedi de 14h-19h