Expo Solo Show: Lida ABDUL
Première exposition individuelle de l'œuvre de Lida Abdul à Paris
Du 22 janvier au 30 mars 2014
Lida Abdul est née en 1973 à Kaboul, Afghanistan. Elle est diplômée d'un Master en Beaux-Arts, Diplômée de philosophie et diplômée de sciences politiques à l'Université de Californie.
Artiste afghane née à Kaboul et résidant actuellement à Los Angeles, Lida Abdul est l'auteur d'une œuvre singulière qui renvoie systématiquement au contexte de la guerre en Afghanistan.
Image tirée de la vidéo White House, 2005
Image tirée du film, Brick Sellers of Kaboul, 2006
Ses œuvres, performances, vidéos, photographies, donnent à voir une autre réalité du pays.
Habituellement, ce qui nous parvient d'Afghanistan par l'intermédiaire des medias réside en des images de guerre et de soldats. Lida Abdul, au contraire, veut capter la vie d'un pays et d'un peuple qui portent les blessures des combats, des êtres humains qui font face à un évènement terrible, dépourvus des instruments nécessaires pour le comprendre.
Appareil photo pour reproduire les photos
Time, love and the workings of Anti-love, 2013
Lida Abdul ne crée pas d'images volontairement pathétiques - ni douleur, ni souffrance qui, dans son idée, n'établissent qu'une identification émotionnelle du spectateur avec l'œuvre ; elle va au-delà de la représentation de cette souffrance et choisit ainsi plutôt des actions "irréelles" : un jeune garçon qui regarde fixement le ciel dans une maison qui n'a plus de toit, des enfants qui tirent une ruine avec des cordes. Les ruines, justement, sont un élément constant de l'œuvre de l'artiste.
Image tirée du film, War Games, 2006
La ruine au sens premier du terme, une destruction des bâtiments, mais aussi une ruine plus poétique. Lida Abdul a l'habitude de filmer ou de photographier ses performances : pour elle, ces images deviennent des reliques de quelque chose qui était important et qui n'est déjà plus. Tout comme les immeubles détruits qu'elle aime à représenter.
Image tirée du film, In Transit, 2008
Loin d'un simple objet de contemplation, ces reliques exigent une action : il faut essayer de les mouvoir, de les peindre. On lit alors dans les œuvres de Lida Abdul sa fascination à documenter, selon ses propres dires, "ce qui reste, ce qui, dans l'esprit d'un individu, crée l'avant et l'après".
En partenariat avec le Centre d'Art Moderne de la Fondation Calouste Gulbenkian à Lisbonne
Commissaire : Isabel Carlos
Fondation Calouste Gulbenkian - Délégation en France
39 Boulevard de la Tour Maubourg
75007 Paris
Horaires d'ouverture: Du lundi au vendredi de 9h à 18h. Le samedi de 11h à 18h.