SUPAKITCH & KORALIE: " Tandem "
Du 1er Décembre au 12 janvier 2013
Pour célébrer leur retour en France après 4 années passées à New York, la Galerie L.J. est heureuse d'accueillir la première grande exposition collaborative de SupaKitch & Koralie que l'on a déjà pu voir à la galerie dans des solo shows distincts.
Au menu de cette exposition, des toiles et dessins sur papier réalisés en commun, ainsi de nouvelles séries de travaux personnels, dont des oeuvres inspirées par le surf (SupaKitch), et tout un
travail sur l'architecture et sur les cheveux (Koralie).
Pour cette exposition intitulée « Tandem », ils dévoilent leur intimé géométrique en présentant pour la première fois à la galerie des oeuvres communes (sur toile), ainsi que des travaux personnels inédits : SupaKitch continue de développer son univers onirique sur des supports nouveaux et étonnants (non sans lien avec sa passion pour le surf) tandis que Koralie a préparé plusieurs séries chacune centrée sur des intérêts qui lui sont propres (les cheveux, l’architecture, ...).
Elevé aux mangas et à la culture hip-hop, passionné de dessin et de musique depuis l’enfance, SupaKitch trouve dans la rue une richesse de supports lui permettant de s’épanouir dans son travail. Ses premiers graffitis remontent à 1990.
Autour de 1994, le graffiti prend une vrai place dans sa vie : sous le pseudonyme “Ride”, il fonde le HV crew. La rencontre un an plus tard avec Hazy (photographe et graffeur) et Eone (producteur de musique et graffeur) l’amènera à ses premiers travaux mélangeant differentes techniques (peinture, photo et graphisme) ayant pour thème principal la musique.
N’ayant pas réellement conscience de pouvoir gagner sa vie avec son art, il devient directeur artistique à 21 ans pour plusieurs agences de publicités, en 1999. C’est à cette période qu’il rencontre sa future femme Koralie, étudiante en architecture et street-artiste. Elle le poussera à proposer ses premières expositions au début des années 2000, où le nom de SupaKitch est né.
Il découvre grâce au site ekosystem.org qu’il n’est pas le seul à avoir une vision plus ouverte du graffiti où l’on ose mélanger les techniques (bombe, pinceaux et acrylique, collages, sérigraphie...) dans la rue.
C’est l’émergence d’un mouvement que l’on commence à appeler Street Art et dont le simple nom fait débat au sein de ses acteurs.
Grand amateur de mode, SupaKitch fonde avec Koralie, qui partage sa vie et ses passions, leur collection de vêtements, Métroplastique, avec laquelle ils ont remporté le prix du “Jeune Entrepreneur de Mode” en 2005.
C’est également le début des collaborations avec des galeries à Paris et Miami, et la Galerie Elegance à Taipei, Taiwan.
Cette dernière met un point d’honneur depuis ces dernières années à rassembler la plus importante collection d’oeuvres de SupaKitch dont elle acquiert une grande partie de la production. C’est en 2007 que SupaKitch a proposé sa toute première exposition personnelle, sur un concept original qu’il nomme “Ubiquity” puisqu’il exposera dans deux lieux différentes d’une même galerie à 7000km l’un de l’autre (Paris et Miami) et au même moment.
De nombreux médium y sont alors exploités : toiles de grand format, sculptures, installations, sérigraphie, laser cut, disque vinyle et musique.
Artiste complet débordant d’idées, SupaKitch a su créer un univers aux influences asiatique, pop-romantique et musicale, où des créatures anthropomorphes comme le Supanimal aux allures de Panda rouge, de renard et d’oiseau sont utilisés comme métaphores.
Véritable compositeur de mélodies graphiques, il continue d’explorer son concept “Listen To My Picture” en s’appropriant la technique du circuit-imprimé. Cette technique proche de celle des “eaux-fortes” des illustrateurs des siècles passés, symbolise aujourd’hui le début du progrès dans le domaine électronique. Ce contraste d’époque, de nostalgie et d’avancée technologique est omniprésent dans son travail.
Ainsi le disque vinyle se confronte au circuit-imprimé, dressant un décor de l’industrie du disque actuelle à la façon d’un veritable “DJ de l’image”. Une autre technique s’ajoute à la liste de ses talents, quand en 2009 SupaKitch fait la connaissance de Caro, tattoueuse reconnue qui va l’initier aux règles de l’art. En 2010, il a été invité par DCshoes et et le salon parisien de tattouage Bleu Noir à participer à l’exposition “Burning Ink” et à tattouer lui-même ses propres œuvres sur le public.
Galerie LJ
12 rue Commines
75003 Paris
Ouvert: du mardi au samedi de 14h00 à 19h00.
www.galerielj.com