Expo Solo Show: Charles GAINES "Grids: Numbers and Trees III, and Palm Trees II"
"Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #3", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
Du 26 novembre au 14 janvier 2017
La Galerie Max Hetzler est heureuse d’annoncer Grids: Numbers and Trees III, and Palm Trees II, la première exposition de Charles Gaines à la galerie.
Charles Gaines, artiste basé à Los Angeles, réalise des travaux conceptuels depuis plus de quatre décennies. Il développe une pensée critique à partir de supports divers tels la photo- graphie ou les dessins sur grilles.
Son travail se nourrit de sources éclectiques comme John Cage, les dessins muraux de Sol Lewitt, l’artiste conceptuelle allemande Hanne Darboven, le bouddhisme tantrique, le Marxisme, la sémiotique ou encore les théories post-coloniales.
"Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #2", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
Détail "Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #2", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
Charles Gaines recherche des manières systématiques de générer des images. Il questionne la représentation à travers ses travaux en séries, inscrivant des valeurs numériques dans des supports quadrillés suivant un système logique.
Son approche est ainsi une manière formelle de décomposer les images pour en faire des motifs en série. Il s’intéresse à l’écart inéluctable entre la réalité ou toute pensée rationnelle et leur représentation, qu’elle soit scientifique ou picturale.
"Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #4 et tree #1", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
L’exposition comprend deux séries de travaux. Numbers and Trees a débuté en 1985, soit plus de dix ans après la série Walnut Tree Orchard (1975-2014) à travers laquelle Charles Gaines étudie pour la première fois la figure de l’arbre.
Charles Gaines avait initialement peint ce motif sur un support en acrylique. Insatisfait du résultat qui ne lui permettait pas d’établir une distance suffisante avec la peinture, il cherche alors des moyens plus systématiques de composer les formes.
Il met ainsi en place un système s’appuyant sur une combinaison de multiples carrés peints puis numérotés en fonction de leur position sur la grille, représentant des arbres aux formes variées. La série Central Park tire son nom du célèbre parc new-yorkais où ont été réalisées les prises de vue.
"Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #4", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
Détail "Numbers and trees: Central Park Series III: Tree #4", 2016 de Charles GAINES - Courtesy Galerie Max Hetzler © Photo Éric SIMON
Les silhouettes des arbres sont tracées sur une grille imprimée sur un support en Plexiglas reposant sur des photographies de paysages en noir-et-blanc. Les branches sont délimitées par des rectangles intensément colorés et les valeurs numériques n’apparaissent pas de loin. C’est seulement en regardant de plus près que le spectateur est en mesure de percevoir les différents chiffres et est invité à participer et à réfléchir aux différents systèmes de représentation.
La série s’appuie sur le tracé successif d’arbres aux teintes variées dont l’accumulation tire vers la représentation non plus d’un arbre en particulier mais de l’arbre en tant que symbole plus générique.
La série Palm Trees débutée en 2015 se compose de quatre dessins à l’encre sur papier basés sur des photographies de palmiers. Les silhouettes sont également inscrites dans des grilles chiffrées, Charles Gaines démontrant ici encore la complexité de ce système logique qui génère de l’incertitude plutôt que de servir d’outil de compréhension.
Récurrent dans l’œuvre de Charles Gaines tout comme dans l’histoire de l’art du XXe siècle, le motif de l’arbre, tout comme la grille, symbolisent la catégorisation et représentation du savoir. Il a inspiré à la fois Cézanne, Mondrian, Albert Oehlen ou encore Ai Weiwei.
Charles Gaines (*1944, Charleston, Etats-Unis) vit et travaille à Los Angeles en Californie. Il enseigne à la California Institute of the Arts. Deux rétrospectives lui ont été consacrées, au Studio Museum de Harlem (2014 et Hammer Museum de Los Angeles en 2015) puis à la Pitzer College Art Gallery et au Pomona College Museum of Art de Claremont en Californie (2012).
Galerie Max HETZLER
57 rue du temple
Fr - 75004 Paris
Horaires d'ouverture: du mardi au samedi de 11h00 à 19h00.