Expo Photographie Contemporaine: Erwin Olaf "The Dark Side"
Du 3 mars au 28 avril 2012
Né en 1959 à Hilversum, Pays-Bas
Erwin Olaf photographie dans un style affirmé des sujets qui ne satisfont pas l’idéal de beauté. Erwin Olaf crée des images qui émanent tout autant de la contre-culture que de la mode et de la pornographie.
Le champ chromatique des photographies d'Erwin Olaf est traversé de périodes sombres. C'est ce que l'artiste et la galerie Rabouan Moussion ont choisi de présenter "The Dark Side", témoignage artistique d'un parcour personnel sombre et intense.
Cinq séries de photographies et vidéos sont présentées :
The Siege 2011
Dans "the siège and relief of Leiden" Olaf dépeint les scènes iconiques de la libération de Leiden à travers ses personnages emblématiques. C'est une pièce historique monumentale, présentée pour la première fois dans les Musée de Lakenhal, aux cotés des peintures historiques décrivant le même épisode.Dans cette série ont peut voir tout le travail de restitution de la lumière des peintres hollandais. la composition est précise, chaque détails a sont importance et Olaf a travaillé comme un peintre voir un historien. Cette série est peut être la plus poétique, la plus classique mais d'une beauté a coupé le souffle.
Paradise Portraits, 2001
"Pour moi, les clowns représentent l'anonymat et le danger. Même s'ils sont supposés amuser les enfants, ils sont effrayants", explique l'artiste. Cette série de portraits en plan serré rapproché fait suite à "Paradise, The club", ou l'image inquiétante du clown était alors confrontée à une problématique de nudité, ici, "l'inquiétante étrangeté" est amenée par le maquillage dégoulinant, les rôles sont inversés: rien ne semble rappeler le caractère amusant des clowns. Ils sont effroyables et troublants.
Dusk, 2010
Inspiré par la culture afro-américaine, il a puisé à la source de l'un des travaux novateurs du début du XXe siècle pour composer Dusk (le crépuscule), où les noirs et les gris portent de manière allusive sur l'esclavage aux Etats-Unis. Les mises en scène nous plongent au 19ème siècle grâce aux costumes, aux intérieur, et aux attitudes de ses personnages.
Séparation, 2002
Erwin perd son père à l'age de l'adolescence.
Naitra à quarante ans la nécessité pour lui de réaliser, au même titre qu'une analyse, cette série de 9 photographies, où la mère et l'enfant sont liés par une tension silencieuse insupportable.C'est la série de son travail la plus introvertie. Les personnages sont plaqués de la tête au pied dans un vêtement noir de latex, mais toute association avec le sexe est totalement déplacée, l'habilllement semble être le symbole de l'isolemment glacé des figurants.Cette série est la plus personnel, et la plus glaciale, pas de contact humain, ce costume noir brillant moulant les renfermes individuellement dans leur souffrance intérieur.
Blacks, 1990
Les modèles photographiés par Olaf dans cette série ne sont pas là pour éveiller les sens, de par l'intérêt qu'ils suscitent dans une relation d'homme à homme. Il n'en reste pas moins que l'émotion dégagée par ces scènes ordhestrées au milimètre près, c'est d'une telle froideur que le monde est devenu un champ de glace déserté. La beauté de la série "Blacks" réside dans le fait que les gens sont frappés de cécité. Le photographe s'est fait dieu et son couroux s'abat sur eux tel un fléau sue des créatures sans défense.
Galerie Rabouan Moussion
121 rue Vieille du Temple
75003 Paris
www.galerie-rabouan-moussion.com