Du 19 mai au 19 septembre 2016
Paul Delvaux. L’écho du rêve vous invite à un cheminement libre et sensible, dans l’étonnant univers pictural du célèbre maître belge.
La femme, le mystère, le rêve, l’évasion, la solitude, la théâtralité...
Autant de clefs offertes pour une approche singulière, qui révélera la richesse, la densité et la force poétique de l’oeuvre de Paul Delvaux.
À travers une approche plurithématique, l’exposi- tion vous propose de découvrir ou de revisiter le monde énigmatique et imaginaire de cet artiste, au langage surréaliste.
"Coiffeur pour dames", 1933 de Paul DELVAUX - Coll privée en dépôt au Musée d'Ixelles (c) Paul Delvaux Foundation, photo Vincent Everarts, ADAGP Paris 2016
Avec le prêt exceptionnel d’œuvres de la collection particulière Pierre et Nicole Ghêne, l’exposi- tion Paul Delvaux.
L’écho du rêve, qui dévoilera un grand nombre d’œuvres, est une invitation à appréhender également le regard personnel et la quête émouvante d’un collectionneur passionné.
Cette exposition monographique entend mettre à l’honneur Paul Delvaux, illustre personnalité de l’art belge, encore trop rarement exposée en France dont la dernière exposition d’envergure à Paris a été présentée au Grand Palais en 1991.
"La Femme au miroir", 1948 de Paul DELVAUX, Coll privée en dépôt au Musée d'Ixelles (c) Paul Delvaux Foundation, photo Vinvent Everarts, ADAGP Paris 2016
La Terrasse, 1979 copyright Fondation Paul Delvaux St.Idesbald
Paul Delvaux peint à partir du début des années 1920 jusqu’aux années 1990. Influencé dans un premier temps par la période impressionniste, puis post-expressionniste. Il s’oriente progressivement vers le surréalisme, sans jamais adhérer au mouvement par souci de liberté. Son œuvre revêt également une tendance classique, dans le sillage d’Ingres et de Poussin dont il était un profond admirateur.
Très tôt, Delvaux représente son motif de prédilection, des femmes nues et hiératiques, dans des lieux urbains insolites, comme des gares ou des rues.
Ses peintures et ses dessins dégagent souvent une atmosphère mystérieuse, étrange et inquiétante, empreinte d’onirisme et de poésie. L’Antiquité occupe une grande place, en particulier à travers les décors architecturaux, les drapés féminins et le choix des sujets.
COMMISSARIAT ET SCÉNOGRAPHIE : Claire Leblanc
Historienne de l’art, spécialiste de l’art belge moderne et contemporain.
"Le Rêve", 1935 de Paul DELVAUX (c) Paul Delvaux Foundation, photo Vincent Everarts, ADAGP Paris 2016
Après des études à l'Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, Paul Delvaux réalise des tableaux influencés, notamment, par James Ensor. Son univers favori est la gare de chemin de fer (« Trains du soir »). C'est en découvrant un tableau de Giorgio De Chirico « Mélancolie et mystère d'une rue », que Delvaux a la "révélation" du surréalisme (1934). Sans jamais adhérer au mouvement, il expose ses œuvres à l'exposition des surréalistes de Paris en 1938.
Ses thèmes récurrents se caractérisent par la représentation de femmes nues, d'hommes habillés en costume et d’éphèbes statiques au sein d'un paysage ou d'un milieu urbain figés.
Centre WALLONIE-BRUXELLES A PARIS
127-129 rue Saint Martin
Fr- 75004 Paris
http://cwb.fr
Horaires d'ouverture: Du lundi au vendredi de 9h à 19h, samedi et dimanche
de 11h à 19h. Fermé les jours fériés