Installation vidéo "Préface à une cartographie d'un pays imaginé", 2008 de Estefania Penafiel Loaiza © Photo Éric Simon
Du 25 mai au 20 juillet 2016
La Maison de l’Amérique latine présente la première exposition en France d’artistes contemporains équatoriens.
Artistes présentés: Maio Alvear, Miguel Alvear Lalley / Patricio Andrade, Anthony Arrobo, Saskia Calderón, David Cevallos, Fernando Falconí, Rosa Jijón, José Hidalgo-Anastacio, Fabiano Kueva, José Luis Macas Paredes, María José Machado, Janneth Méndez, Estefanía Peñafiel Loaiza, Christian Proaño, Santiago Reyes, Rometti Costales, Oswaldo Terreros Herrera.
"Yo soy mi amo I y II", 2001 de Janneth MENDEZ © Photo Éric Simon
Vidéo "Katekilla 0° 0' 0' '", 2014 de José Luis MACAS PARADES © Photo Éric Simon
Vidéo "Katekilla 0° 0' 0'' ", 2014 de José Luis MACAS PARADES © Photo Éric Simon
L’Equateur est le seul pays au monde qui porte le nom d’un repère géographique. En l’occurrence celui de la ligne équinoxiale qui marque une latitude 0 et qui partage le globe terrestre en deux hémisphères*.
Cet endroit du monde, occupé par un pays maintenant, a longtemps été parcouru par des hommes et des femmes avant que certains d’entre eux ne s’y installent. Ces hommes, ces femmes, ces cultures, donc, ont été traversés par cette condition hasardeuse (ou pas ?) qui fait que le soleil traversant coupe en deux parts égales le temps et l’espace.
Collage "Cosmovision VI", 2013 de Rometti COSTALES © Photo Éric Simon
Video "Ernesto (de la série Patronages)", 2014 de Maria José MACHADO © Photo Éric Simon
Intallation "Traveling roses", 1999 de Santiago REYES © Photo Éric Simon
Les premiers habitants se sont bien rendu compte de cette particularité et l’ont mesuré avec justesse. Puis des visiteurs, envahisseurs, conquérants ou autres appellations, au nom d’une civilisation dite aujourd’hui « occidentale » (mais du point de vue de cette partie de la terre, elle est orientale) ont débarqué et tenté de définir ce qui était déjà bien connue des natifs, indiens, hôtes ou autres appellations.
"Mi pequeno mundo", 2008 de Fernanado FALCONI © Photo Éric Simon
"Sans titre (indigène)", 2010 de Oswaldo Terreros HERRERA © Photo Éric Simon
Vidéo "Wir Konnen es", 2009 de Miguel ALVEAR LALLEY/Patricio ANDRADE © Photo Éric Simon
"Le drapeau de l'Anarquismo Magico", 2013 de Rometti COSTALES © Photo Éric Simon
Installation vidéo "Préface à une cartographie d'un pays imaginé", 2008 de Estefania Penafiel Loaiza © Photo Éric Simon
L’exposition joue sur ce paramètre géodésique (en latin aequator : qui rend égal), mais aussi sur la notion de cette donnée en langue quichua : chaupi désigne la moitié et le milieu. Les œuvres choisies pour cette exposition parisienne sont toutes traversées par cette dialectique, soit littéralement, soit historiquement, soit métaphoriquement.
CHAUPI-AEQUATOR : une manière de penser le monde d’aujourd’hui à l’époque de la globalisation à partir de points de vue qui mettent en perspective et en question les grands systèmes d’opposition de notre culture : Nord/Sud, centre/périphérie, indigène/colon, masculin/féminin, nature/culture, réel/imaginaire, art/artisanat…
Commissaires d’expositions : Bernard MARCADÉ & Santiago REYES
Maison de l’Amérique latine
217 Boulevard Saint-Germain
Fr- 75007 Paris
www.mal217.org
Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 10 à 20h, et le samedi de 14h à 18h.
Fermé les dimanches et jours fériés.