LE JARDIN DES DELICES
"Sans titre", 2018 de Odonchimeg DAVAADORJ - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
Du 27 juin au 20 juillet 2024
Avec des œuvres de : Henni Alftan, 1979, Finlande ; Clément Bataille, 1991, France ; Odonchimeg Davaadorj, 1990, Mongolie ; Oh de Laval, 1990, Pologne ; Léo Dorfner, 1985, France ; Jean-Charles Eustache, 1969, France ; Paul Robas, 1989, Roumanie ; Milène Sanchez, 1997, France ; Bu Shi, 1993, Chine ; Kyveli Zoi, 1993, Grèce.
La galerie Claire Gastaud présente à Paris « Le jardin des délices », une exposition collective réunissant une trentaine d’œuvres de dix peintres de sept nationalités. «Le jardin des délices», réalisé par Jérôme Bosch vers 1505, passionne, interroge, ne cesse de susciter la fascination des spectateurs et se révèle être une grande source d’inspiration pour les artistes contemporains.
"Telma, Salvador Mundi", 2024 de Clément BATAILLE - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Sans titre", 2024 de Milène SANCHEZ - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Waiting room", 2024 de Paul ROBAS - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
La galerie Claire Gastaud a ainsi imaginé cette exposition dans laquelle les œuvres invitent à une vision contemporaine de ce chef d’œuvre précurseur. Dans l’exposition, chaque œuvre est donnée à voir au spectateur comme un détail, un fragment, d’un jardin des délices contemporain, explorant les thèmes du paysage, de la nature, du désir, de la vision, et de la création.
Ici, les trois panneaux du paradis, de l’existence humaine et de l’enfer se confondent pour ne créer qu’un seul ensemble, non manichéen sinon pluriel et libre.
"Idol (pins)", 2012 de Henni ALFTAN - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Le nez en sang", 2024 de Clément BATAILLE - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Opportunity comes like a snail and once it has passed you, it changes into a rabbit", 2024 de Oh DE LAVAL - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
L’œuvre «Idol (pins)» de Henni Alftan évoque le thème du speculum (miroir) ou encore «Brushstroke», peinture réprésentant la main d’un artiste figure l’acte de création. Les œuvres d’Odonchimeg Davaadorj, représentant un lien très fort entre l’humain et son environnement reflètent aussi les notions de création, de la naissance et de l’être au monde. «Thelma, Salvador Mundi» de Clément Bataille rappelle la peinture en grisaille réalisée par Bosch sur les panneaux extérieurs du Jardin des délices, montrant un globe de cristal, allégorie de la Terre, «Piero» et «The pills» questionnent des formes de désir.
Chez Oh de Laval, le désir est exacerbé, le fantasme de la chair, vécu par ses personnages, est livré librement au regard. Les aquarelles virtuoses de Léo Dorfner livrent également une vision du désir, suscité implicitement par le dialogue entre ses images peintes, au cadrage serré sur des parties du corps comme la bouche ou les yeux, organes-lieux du désir.
"Wrap your troubles in dreams", 2023 - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"La terra del male", 2023 de BU SHI - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Enlightened", 2022 de Kyveli ZOI - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
Avec les œuvres «La terra del male» (Bu Shi) représentant un mystérieux coffret dans un environnement sombre et «Yours Truly» (Kyveli Zoi) qui figure un personnage partiellement mis en lumière et dont le costume évoque l’enfermement, Bu Shi et Kyveli Zoi questionnent quant à eux la notion du spectacle - ce qui est donné à voir où au contraire ce qui est caché.
Par leurs flous, leurs scintillements, et leurs éclats, les peintures de Paul Robas et de Milène Sanchez, apparaissent comme des images de rêves ou de fantasmes. Enfin, les œuvres de Jean-Charles Eustache sont des paysages-mondes dont le traitement permet de percevoir les éléments, notamment l’air, créant une atmosphère silencieuse, douce, et mystérieuse.
"While you sleep", 2023 de Paul ROBAS - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
"Invasion", 2021; "You get a second chance to live", 2022 et "A message from them", 2021 de Jean Charles EUSTACHE - Courtesy de l'artiste et de la Galerie CLAIRE GASTAUD - Paris © Photo Éric Simon
Galerie CLAIRE GASTAUD | Paris
37 rue Chapon
75003 Paris
http://www.claire-gastaud.com/
Jours et horaires d’ouverture du mardi au samedi de 11h à 19h.