Peinture Contemporaine: Gaël Davrinche/solo show
Du 5 Mai 2012 au 16 Juin 2012
Après plusieurs apparitions au sein d’expositions collectives, comme Speed Painting en 2010 ou une collaboration avec P. Nicolas Ledoux, Gaël Davrinche présente ici ses œuvres récentes, inédites, des peintures en très grand format aux dessins délicats et précis.
Diplômé des Beaux-Arts de Paris en 2000, Gaël Davrinche s’intéresse d’abord à un mode d’expression « non éduqué », spontané, sans artifice, emprunté au mode de représentation des enfants. Très tôt, il s’attache à revisiter et réinterpréter les œuvres des grands maitres, entre irrévérence et hommage. Les Ménines de Velasquez, La jeune-fille à la perle de Vermeer, l’artiste pousse l’audace jusqu’à reprendre La Joconde de Léonard de Vinci à travers une série de sept toiles dans lesquelles Mona Lisa est désacralisée au point d’être gribouillée, accompagnée de la mention « sale » ou pis encore L.C.K.C.I.R., clin d’œil revendiqué à Marcel Duchamp. L’artiste explique « en reprenant des œuvres célèbres, je me dégage du sujet, afin de ne pas le laisser l’emporter sur la peinture, la mettant elle-même en jeu et la traitant ainsi à l’égal d’un médium. Les questions de la réincarnation dans l’espace et dans le temps sont alors posées. »
Dans la lignée de ses précédents travaux, Gaël Davrinche manifeste à nouveau, lors de cette exposition, son intérêt pour l’histoire de l’art et son plaisir à s’approprier et revisiter les portraits réalisés par les grands maitres de l’histoire de la peinture. En effet, l’artiste a déjà, dans des précédentes créations, réinterpréter et détourner avec humour des chefs d’oeuvres tels que Les Ménines de Vélasquez, La jeune-fille à la perle de Vermeer ainsi que l’Homme au turban rouge de Van Eyck. L’artiste a cette fois-ci repris dans une série de toiles le fameux tableau de Léonard de Vinci : la Joconde, qu’il n’hésite pas à enlaidir, déformer, peinturlurer et commenter par des annotations telles que « L.C.K.C.I.R. » ou encore « L.A.P.T. L.A.R.».
L’exposition présente également une série de natures mortes représentant des fleurs fanées d’un grand réalisme. Gaël Davrinche, par ces « portraits de fleurs », érige ces dernières au rang de sujet à part entière : symboles du renouveau et du changement.
Galerie Magda Danysz
78, rue Amelot
Paris 11