Expo Groupée Contemporaine: Nouvelles Vagues
53 expositions dans tout Paris et au Palais de Tokyo
Du 21 juin au 9 septembre 2013
La méthode Jacobson
Lieu: Niveau 0 - Galerie Basse
Prenant pour point de départ ce dispositif, l’exposition « La méthode Jacobson » propose d’examiner les différentes modalités de la construction d’une image, et tente plus précisément de questionner le paysage en tant que représentation mentale. Il a ainsi été demandé à chacun des résidents du Pavillon Neuflize OBC, lors d’un voyage collectif en Californie, de prendre en considération non seulement la réalité prégnante des paysages du Grand Ouest américain, mais aussi la manière dont ces derniers témoignent d’une forme de construction de l’identité américaine. Si le réel prend effectivement corps dans le fantasme, le paysage américain – des peintures de l’école de l’Hudson River de la fin du XIXe siècle aux westerns de John Ford, en passant par les photographies en noir & blanc d’Ansel Adams qui magnifient les grands parc naturels – ne serait-il pas une pure invention culturelle, ancrée dans l’inconscient collectif ?
Peter Miller
Agnieszka Ryszkiewicz
Gonçalo Sena
The black moon
Lieu: Niveau 0 - Galerie Basse
« The Black Moon » est une exposition sur l’amour, l’art et la vie qui se prolonge par un film et un livre. Sinziana Ravini joue à la fois le rôle du curateur, du metteur en scène et de l’écrivain, brouillant les frontières entre art, cinéma et littérature. L’exposition devient à la fois un lieu de projection et de transfert, à l’intérieur duquel ce n’est plus le regardeur qui fait l’oeuvre, mais le champ intersubjectif des regards croisés. Les visiteurs y croisent les rêves surréalistes de Melvin Moti, les voyages psychonautiques de Pierre Huyghe, les jeux temporels d’Ursula Mayer, l’imaginaire retro futuriste de John Bock, les fétiches scénarisés d’Émilie Pitoiset, le matérialisme métaphysique d’Isabel Nolan, les jeux de société de Boris Achour et les séances éroticoalchimiques d’Ylva Olgland.
Vidéo de Pierre Huyghe
Carl Johan Hogberg
Le Principe Galápagos
Lieu: Disséminée dans le Palais
Collectif de curateurs issus de la scène genevoise, Maxime Bondu, Gaël Grivet, Bénédicte Le Pimpec et Émile Ouroumov investissent de manière disséminée le Palais de Tokyo. La question du rapport entre le biotope de l’art et le reste du monde est posée à la manière dont Darwin s’est intéressé au fameux exemple de l’archipel des Galápagos. Ce milieu naturel considéré comme autonome a permis, le temps d’une observation, de formaliser la théorie de la sélection naturelle qui allait s’appliquer ensuite à l’ensemble du vivant. Qu’en est-il pour la question de l’art ?
Joel Yuen
ADA
Lieu: Niveau 0 - Galerie Basse
Un robot puissant et hypnotique se transforme en sculpture chorégraphique activée par une série de concerts : l’exposition déjoue la notion d’oeuvre et de spectacle au profit d’un hommage à la figure d’Ada Lovelace (1815-1852), fille de Lord Byron et mathématicienne anglaise à la vie tumultueuse. L’exposition se double d’un programme de résidence tout au long de l’été dans l’atelier londonien de l’artiste.
Le Club des sous l'eau
Lieu: Niveau 1 - Galerie du Capricorne
Réactivant le premier club de plongée sous-marine fondé par Jean Painlevé en 1934, Gallien Déjean et Fanny Schulmann rendent hommage à la figure d’un pionnier du cinéma scientifique qui intrigua les surréalistes. Le Club des Sous l’Eau devient une structure d’expérimentation collective, à la croisée des méthodes de production curatoriale et cinématographiques, qui cherche à éprouver les moyens, narratifs et technologiques, de montrer et de classer le réel.
Genet Mayor
Jean Painlevé
JHP Brand
Companionable silences
Lieu: Niveau 1 - Galerie Wilson
L’exposition n’a rien d’exhaustif et ne cherche pas non plus à proposer une histoire de l’art « antisexiste » qui serait le remède à tous les maux. C’est une ébauche, une étape vers un élargissement du domaine d’investigation, qui essaie de combler les lacunes historiques en portant la question de la différence culturelle sur un autre plan que la récusation simpliste de l’eurocentrisme. Elle se concentre sur des oeuvres et des filiations artistiques qui méritent l’attention en soi, en s’intéressant au contexte dans lequel les artistes ont élaboré leur projet et l’ont exécuté.
Amrita Sher Gil
Des oeuvres plus anciennes et des documents d’archives complètent la présentation. Ils ont en commun d’évoquer des conditions de vie non seulement passées, mais encore actuelles.
Artesur, collective fictions
Lieu: Niveau 1 - Galerie Wilson
Pour ce projet, Albertine de Galbert a invité la curatrice Isabelle Le Normand à constituer une équipe de trois jeunes curateurs, avec pour seule contrainte que chacun réside dans un pays différent et qu’aucun n’ait une connaissance approfondie des scènes artistiques latino-américaines. Avec Isabelle Le Normand et Albertine de Galbert, Andrew Berardini (Los Angeles), Jesse McKee (Banff) et Anca Rujoiu (Londres) ont considéré le travail de plus de deux-cent cinquante artistes présents sur le site. Ils se sont succédés pour choisir une oeuvre et écrire des textes critiques. Ce processus de sélection et d’écriture, mené en février et en mars 2013, a abouti à la constitution d’un corpus de vingt oeuvres, matière de l’exposition.
Leyla Cardenas
Sofia Ruiz
Eugenia Calvo
« Artesur, Collective Fictions » s’impose ainsi non seulement comme une réponse à la difficulté de lecture d’une archive en constante évolution, mais permet aussi de préserver le relief des subjectivités individuelles, le choix des oeuvres ne faisant pas l’objet de négociations collectives. Ce projet engage une réflexion sur la fonction du curateur et les nouvelles méthodologies de travail liées à la globalisation et replace l’oeuvre d’art au centre de la recherche curatoriale. Il encourage chacun à se prêter au jeu de la collection et à créer sa propre exposition.
Concert Hall
Lieu: Niveau 1
Frédéric Durieu
Ranjit Bhatnagar
Un escalier d'eau
Lieu: Niveau 1 - Galerie Seine
Natalia Valencia présente au Palais de Tokyo une exposition qui met en exergue les moments de silence inhérents à la réflexion ou à la rêverie. L’espace d’exposition et les oeuvres participent alors à un seul et même tout, ouaté et immatériel, où la conscience du visiteur est l’enjeu premier de ce qui se produit : un « présent plein » qui contraste avec les effets ordinaires de la perception.
Mueller et Girardet
PALAIS DE TOKYO
13, avenue du Président Wilson
75 116 Paris
Horaires et jours d'ouverture: Du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30