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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

30 May

Exposition Photographie Contemporaine: Katrien DE BLAUWER « Love me tender »

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Expo Photographie Contemporaine

"Love me tender 97", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender 97", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

Du 18 mai au 15 juin 2019

 

Deux ans après son exposition personnelle, la galerie Les filles du calvaire est heureuse d’annoncer l’exposition Love me Tender de Katrien de Blauwer, simultanément à la sortie de deux nouveaux livres “Why I hate cars” et “Dirty Scenes” aux Editions Libraryman.

 

La pratique artistique de Katrien de Blauwer, qui vit et travaille à Anvers (Belgique) est affaire de collage, et il faut voir derrière ce terme l’idée d’un engagement total, plus qu’une catégorie ou un genre cloisonnant. Son idylle artistique avec le collage a commencé très tôt, quand jeune femme elle étudiait l’art et la mode.

Comme un prélude à ses recherches d’aujourd’hui, ses mood books de l’époque témoignaient déjà d’une boulimie pour l’image, et au-delà de l’image, d’une fascination pour sa construction.

Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender 125", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender 125", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

Le processus est spontané, libre comme le geste qui défigure l’image. Nouveauté dans son travail, les œuvres sont parfois peintes. Le coup de pinceau est alors aussi sec et précis que le coup de ciseaux. Derrière ce « cut » intransigeant, pareil à la technique du montage, il y a la volonté de reconstruire l’image, d’en faire naitre un récit, et de redonner à cette matière première toute son « glamour » passé.

 

C’est à partir d’une sélection d’images collectées dans de vieux magazines qu’elle compose ces collages, ils se nourrissent de ces photographies oubliées qu’elle recycle taille et relie entre elles. Ils naissent ainsi d’une connexion inattendue entre plusieurs figures, entre les motifs et les couleurs. Plus que simplement formelles, ces associations sont dictées par un ressenti immédiat et reflètent le stimulant paradoxe de sa pratique. En effet, les choix qu’elle opère dans le traitement de ces fragments renvoient à sa pensée intime, alors même qu’elle manipule des images anonymes, a priori distantes.

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

« Ces collages parlent de moi, de ce qui me tient occupée. Ils sont mes histoires et ma façon de traiter le passé. Mon emprise sur la réalité, mon rituel et ma routine. »

 

En bannissant les regards et les visages de ses compositions, elle préserve une certaine neutralité, une liberté d’interprétation qui laisse volontairement la place à quiconque veut s’y mettre. C’est de ce souci d’universalité que naît le potentiel narratif et mémoriel des collages de l’artiste.

 

Pour la galerie, Katrien de Blauwer a développé deux nouvelles séries, deux histoires où elle se révèle avec délicatesse. Comme support à ses collages peints, Katrien de Blauwer s’inspire de ses souvenirs d’enfance. Dans «Love me tender», qui titre à la fois la série et l’exposition, la figure masculine est centrale par sa constante absence. Ne reste que ses attributs : ses voitures, ses routes empruntées et l’élégance des femmes rencontrées ; le tout vu à travers les fantasmes d’une jeune fille.

 

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

"Love me tender", 2018 de Katrien DE BLAUWER - Courtesy de l'artiste et la Galerie les filles du Calvaire © Photo Éric Simon

Les « Dirty Scenes », quant à elles, si elles restent pudiques dévoilent un peu plus la féminité. Pour la première fois depuis sa découverte par le public parisien, l’artiste expérimente d’autres formats, des formes différentes et des matières nouvelles. Là encore, oublions la question du genre, de sa reproductibilité, ou de son unicité, car la force de la proposition s’origine dans la réutilisation, non discriminante, des éléments qui composent l’œuvre. Elle est à la fois surface, collage, peinture, et photographie.

Galerie les filles du Calvaire

17 rue des filles du calvaire

75003 Paris

France

 

https://www.fillesducalvaire.com

 

Jours et horaires d’ouverture du mardi au samedi de 11h à 18h30.

 

 

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