Jan VAN IMSCHOOT « Les nocturnes des bonnes vivantes »
"Hadewich et Hildegarde arriventséparées au même stade", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
Du 25 mars au 20 mai 2023
Le peintre flamand Jan Van Imschoot dévoile « Les nocturnes des bonnes vivantes », une nouvelle série flamboyante et jubilatoire, dédiée à son propre panthéon des grandes figures féminines marquantes de l’histoire.
Installées à la manière des séquences d’un film, les toiles au fond noir se succèdent, déclinant visages familiers et personnages plus obscurs : la cinéaste Alice Guy, Madame de Pompadour, Camille Claudel, l’anarchiste Louise Michel, la peintre anversoise Michaelina Wautier ou encore le déserteur travesti Paul Grappe.
"L'amélioration de l'inexistence", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"Golda fumant/fumant Meir", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"La Prophétie repeignant ldu bonheur", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
Ce récit tout personnel donne à Van Imschoot l’occasion de s’emparer des canons de la peinture. Sur la toile principale de près de 3.5m de long – le même format que le célèbre Déjeuner sur l’herbe de Manet – Van Imschoot combine les symboles, comme Manet en abusait.
Les projecteurs d’Alice Guy campent dans une scène inspirée du Caravage, où les fleurs et le bouveret de Manet côtoient pêle-mêle une raie de Chardin, un panneau solaire et un autoportrait de Van Imschoot. Plus loing, la toile en hommage à Louise Michel représente un bateau du nom de la «Constipation », clin d’œil humoristique au climat politique anarchiste dans lequel a évolué la militante.
Entre ses mains, la peinture devient un terrain de jeux propice à une réflexion sur la relation triangulaire entre ses trois plus grandes passions : l’art, le langage et la vérité. Pour Van Imschoot, la beauté de l’art pictural réside en ce que lui seul peut faire éclater les codes du langage et de la vérité.
"Le jardin des pillards", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"Travesti", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"La reconnaissance de Sarah Stern par une peintre anversoise", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"L'amour diabolique des diabètes", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"La vie stigmatisé", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
"Hadewich et Hildegarde arriventséparées au même stade", 2022 de Jan VAN IMSCHOOT - Courtesy de l'artiste et de la Galerie TEMPLON - Paris © Photo Éric Simon
Né à Gand en 1963, exposé en Belgique comme à l’international, Jan Van Imschoot vit en France depuis 2013. Le S.M.A.K. de Gand lui a consacré une grande exposition personnelle en 2002. Ces dernières années, il a présenté son travail au Kunstpalast de Düsseldorf (2005), au Museum Dhondt-Dhaenens à Deurle (2008), au National Art Museum of China à Beijing (2010) et à la Fondazione Volume! à Rome (2012). En 2018, il participe à l’exposition collective Sanguine/Bloedrood conçue par Luc Tuymans pour le M HKA à Anvers et pour la Fondazione Prada de Milan, et en 2019, à Feast of Fools, Bruegel Rediscovered au Château de Gaasbeek en Belgique. En 2020, le Roger Raveel Museum accueillait la 7e Biennale de la Peinture autour du thème des intérieurs. Van Imschoot y présentait quatre grands tableaux de sa série Intérieurs.
Jan Van Imschoot est représenté par la Galerie Templon depuis 2015.
Galerie TEMPLON
30 rue Beaubourg
75003 Paris – France
Jours et horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 10h à 9h.