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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

20 Sep

Exposition Sculpture Contemporaine: Carl D’ALVIA "Divergences"

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Expo Sculpture Contemporaine

"Hat", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Hat", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

Du 31 août au 19 octobre 2019

 

 

Le minimalisme baroque de Carl d’Alvia Des créatures étranges couvertes de plumes, d’écailles ou de cheveux, des totems striés comme des troncs d’arbre ou ruisselant de spaghettis, des enchevêtrements de boyaux à l’allure de vers de terre... autant de présences sculptées par Carl D’Alvia dont la dimension symbolique est liée au vivant, humain, animal ou végétal.

"Nexus", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Nexus", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Mucchio", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Mucchio", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Kitty", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Kitty", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

Ses œuvres hybrides, mi fictives, mi réelles, paraissent issues d’un processus biologique de croissance, conformément à la pensée de Gauguin qui considérait les artistes comme des "élus"de la nature œuvrant à une "continuation de création".

Elles peuplent un jardin magique sur lequel régnerait le Cavalier sans tête, héros de Sleepy Hollow, ville de l'état de New York où est né Carl d’Alvia en 1965.

 

Cette légende fantastique, publiée en 1820, était peut-être connue des surréalistes avec lesquels l’artiste, qui se rêvait illustrateur ou réalisateur de dessin animé, partage le même sens de l’humour. Chacune de ses sculptures semble affirmer à la manière de Magritte: Ceci n’est pas un pingouin, ni même un chapeau.

 

Mais Carl D’Alvia n’est pas à une contradiction près: s’il privilégie la simplicité élémentaire des formes, il les charge aussi d’une ornementation minutieusement travaillée, créant ainsi une sorte de minimalisme baroque renforcée parle jeu des couleurs.

"Barboncino", 2019 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Barboncino", 2019 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Dolmenic", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Dolmenic", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Je choisis celles pour lesquelles il est difficile de savoir si elles sont naturelles ou non", déclare ce diplômé de la Rhode Island School of Design de Providence, récompensé du Prix de Rome en 2012.

 

"J’aime explorer la limite entre les deux".

"Patches", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Patches", 2015 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

Qu’elles soient orange brunâtre, jaune verdâtre ou uniformément blanches, ses propositions anthropomor- phes, en équilibre entre abstraction et figuration, se révèlent intemporelles.

 

Ainsi, Endless, gigantesque colonne tronçonnée et exposée morcelée sur le sol, célèbre la rencontre fortuite entre La Colonne sans finde Constantin Brancusi et 144 Tin Square Carl André soient 144 carrés d’étain de même dimension disposés au sol pour former un carré.

"Aretino", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Aretino", 2018 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

Car Carl D’Alvia accorde une importance capitale à la relation de ses œuvres avec l’espace:non seulement le socle ne se réduit pas à sa fonction de support, il est unélément à part entière (Aretino ou Kitty), mais les possibilités de mobilité de chacune des pièces au sein d’un ensemble témoignent de son ambition de ne pas les figer tels des objets inertes.

 

 

" Ce n’est pas la forme extérieure qui est réelle, mais l’essence des choses",déclarait Brancusi.

Et comme son illustre prédécesseur, la main de D’Alvia s’efface pour laisser place à différents médiums marbre, bronze ou céramique. Il en résulte un émerveillement des matières, une humilité d’une extrême douceur.

Sabrina Silamo, Juillet 2019

"Ornilith", 2019 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

"Ornilith", 2019 de Carl D'ALVIA - Courtesy Galerie Papillon © Photo Éric Simon

Carl D’Alvia est né en 1965 à Sleepy Hollow, New York, il vit et travaille actuellement dans le Connecticut et à New York où il est représenté par Nathalie Karg Gallery. Diplômé de la Rhode Island School of Design de Providence, D’Alvia a remporté le prix de Rome en 2012. Il a présenté de nombreuses expositions personnelleset collectives aux États-Unis et également en Europe, notamment à l’American Academy de Rome (Italie).

Galerie Papillon

13 rue Chapon

75003 PARIS
 

www.galeriepapillonparis.com

 


Jours et horaires d’ouverture : du mardi au samedi de 11h à 19h.

 

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