Expo Collective Contemporaine: A TRIPLE TOUR: Collection Pinault
Du 22 octobre 213 au 6 janvier 2014
Cette exposition constitue la première présentation, à Paris, d’un ensemble important d’oeuvres de la collection Pinault. Leur choix s’est, tout naturellement, porté sur le thème de l’enfermement tant il paraissait souhaitable d’établir une résonnance forte entre ces oeuvres contemporaines et le cadre imposant de la Conciergerie dont l’histoire fut aussi celle d’un lieu de détention.
Michelangelo Pistoletto, 1974
Diana Thater, Tchnernobyl 2010
Bill Viola, 1995
La plus grande partie des oeuvres sélectionnées n’a jamais été présentée au public dans le cadre d’une exposition. Toutes ces oeuvres, dans la diversité de leurs formats et de leurs supports (installations vidéo, peintures, sculptures, photographies…) renvoient à toutes les formes de l’enfermement, l’enfermement pénal, l’enfermement politique l’enfermement psychologique et mental, voire l’enfermement affectif.
Bill Viola, 1995
Qu’elles abordent ce sujet de façon grave ou avec humour, toutes ces oeuvres témoignent, encore une fois,
de la capacité des artistes à réagir et à prendre parti. Elles relèvent d’un versant de la création contemporaine à laquelle le collectionneur passionné qu’est François Pinault est tout
particulièrement attentif.
Ahmed Alsoudani, 2012
Ahmed Alsoudani, 2010
" À Triple tour " présente sur 1500 mètres carrés une sélection de près de 50 oeuvres de 23 artistes. Ces oeuvres pour la majorité inédites, proposent des points de vue variés et singuliers sur ce sujet omniprésent dans l'histoire de l'humanité.
Raphaëlle Ricol, 2013
L'exposition s'articule autour de deux axes principaux: l'enfermement comme résultant des facteurs exogènes (crises politiques, écologiques, violences urbaines....), et l'enfermement personnel conséquence du rapport de l'homme à lui-même.
Boris Mikhaïlov, 1985
Le parcours de l'exposition commence par l'oeuvre bhistorique de Michelangelo Pistoletto, la Gabbia (la cage), une installation faite de miroirs qui brouille la perception: le visiteur à l'impression presque réelle d'être enfermé sans pour autant être privé de sa liberté. Le ton est aisi donné.
Jennifer Allora et Guillermo Calzzadilla, 2010
La première partie traite des grands boulversements qui frappent nos sociétés: les dangers écologiques, l'impossibilité de communiquer, les prisons dans tous leurs états, la guerre civile, le terrorisme, les débordements urbains et enfin l'idée de résistance.
Mona Hatoum, Bunker 2011
La deuxième partie se concentre sur l'individu confronté à lui-même et à ses démons: l'angoisse de la vieillesse, la phobie de la maladie et de la décadence, la folie, la peur de la solitude, la culpabilité, le verrouillage mental, ou corporel.
Sun Yuan et Peng Yu, 2007
Yuan et Yu, 13 Sculptures et 13 fauteuils roulant éléctriques
Kristian Buford, 2011
Damien Hirst, 1998
Chen Zhen, 1992
Tetsumi Kudo, 1975
Tetsumi Kudo, 1976
Justin Matherly, 2011
Fréderich Kunath, 2011
Détail
Maria Marshall, vidéo 1999
Le parcours se poursuit avec trois oeuvres de Chen ZHEN qui dans un même élan embrassent toutes les formes d'enfermeent: depuis l'exil jusqu'a la maladie.
Chen Zhen, 1992
Chen Zhen, 1992
Enfin la visite s'achève avec une oeuvre spécifiquement réalisée pour l'exposition par les artistes Belges Jos de Gruyter et Harald Thys, qui proposent une conclusion teintée d'humour.
2013
Détail
Conciergerie
2, boulevard du Palais
75001 Paris
http://conciergerie.monuments-nationaux.fr/
Horaires d'ouverture: tous les jours de 9h30 à 18h
Sauf les 25 décembre et 1er janvier