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L'ACTUALITÉ DES EXPOSITIONS ET DES FOIRES INTERNATIONALES D'ART CONTEMPORAIN À PARIS ET EN ÎLE-DE-FRANCE. EXHIBITION IN PARIS

08 Jan

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 L’art urbain à l’ère numérique

Publié par Eric SIMON  - Catégories :  #Expo Street Art, #Expo Art Urbain Contemporain, #Expo Photographie Contemporaine

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 L’art urbain à l’ère numérique

Du 6 décembre 2023 au 21 juillet 2024

 

 

 

Loading. L’art urbain à l’ère numérique est une exposition immersive qui retrace l’histoire de l’art urbain et éclaire l’impact des technologies numériques sur le travail des artistes dans la rue. 
En 1980, l’artiste américaine Jane Dickson travaille dans une agence new-yorkaise. Elle y produit des animations destinées à un panneau publicitaire qui est installé à Time Square et se compose de 8 000 ampoules électriques.

 

"Bored, Barcelone", 2018 de Edward Nightingale documente la scène graffiti depuis presque 20 ans dans toute l'Europe

"Bored, Barcelone", 2018 de Edward Nightingale documente la scène graffiti depuis presque 20 ans dans toute l'Europe

Fascinée par ce dispositif d’un nouveau genre, elle rêve de le détourner de sa fonction commerciale et propose au Public Art Fund d’inviter des artistes à réaliser des animations de 30 secondes pour un projet qu’elle intitule Messages to the Public.

 

 

Keith Haring et John « Crash » Matos sont parmi les premiers à se confronter à cet exercice, ouvrant la voie à ces artistes qui emploient aujourd’hui des drones télécommandés pour peindre d’immenses fresques monumentales au sol ou filmer leurs interventions clandestines dans des entrepôts de trains.

 

"Zuek Udine #1", 2001 d'Alex Fakso (Italie) s’est imposé comme un pionnier de la photographie de graffiti dans les années 1990. Ses photographies ont défini une nouvelle esthétique, en figeant les émotions et les postures emblématiques de cette culture.

"Zuek Udine #1", 2001 d'Alex Fakso (Italie) s’est imposé comme un pionnier de la photographie de graffiti dans les années 1990. Ses photographies ont défini une nouvelle esthétique, en figeant les émotions et les postures emblématiques de cette culture.

Si l’exposition Loading questionne le recours des artistes aux outils numériques, elle s’intéresse aussi au statut ambivalent d’œuvres qui sont désormais pensées pour être vues dans le monde réel autant que dans des univers virtuels. Ces vingt dernières années, deux publics distincts ont en effet émergé, au fur et à mesure qu’Internet et les réseaux sociaux se sont imposés dans le quotidien. Aujourd’hui, tout artiste peut déterminer à qui s’adresser en priorité.

 

 

 

Une œuvre peut être peinte pour le passant qui la découvrira dans la rue, pour des spectateurs qui la verront sur leur téléphone ou pour ces deux publics en même temps, sans que son choix soit forcément lisible.

 

"Amser, Moscow", 2015 de Edward Nightingale documente la scène graffiti depuis presque 20 ans dans toute l'Europe

"Amser, Moscow", 2015 de Edward Nightingale documente la scène graffiti depuis presque 20 ans dans toute l'Europe

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 L’art urbain à l’ère numérique

Au XXe siècle, les murs des villes sont marqués par une large diffusion de l’art urbain ; l’espace public devient un terrain d’expression privilégié, un lieu de création, d’exposition et de détournement pour un art qui se définit en marge des instances officielles. Avec l’arrivée d’internet puis des réseaux sociaux, le street art connait une révolution, entraînant un nouveau rapport des artistes à la ville.

 

 

 

À l’automne 2023, Grand Palais Immersif présente : Loading. L’art urbain à l’ère numérique, pour retracer une histoire de l’art urbain et montrer l’impact des technologies de production et diffusion digitale sur le travail des artistes de ce milieu (Martha Cooper, le collectif 1UP, Mick La Rock (Mickey), Ella & Pitr...). L’exposition se déploie dans les espaces monumentaux du Grand Palais Immersif qui font écho et servent d’écran à ces créations artistiques urbaines présentés à 360°.

"Fluid", 2023 de KASHINK bouscule les codes esthétiques et les normes du genre. Son installation Fluid, qui se compose d’une vidéo et d’une œuvre, invite à penser le corps de l’artiste comme un outil de création. La vidéo documente les différentes étapes de la réalisation d’une fresque, y compris les couches initiales invisibles dans l’œuvre finie. Celle-ci représente un personnage emblématique du style de l’artiste, dont le travail autour de l’identité s’inspire de la tradition des masques et du maquillage.

"Fluid", 2023 de KASHINK bouscule les codes esthétiques et les normes du genre. Son installation Fluid, qui se compose d’une vidéo et d’une œuvre, invite à penser le corps de l’artiste comme un outil de création. La vidéo documente les différentes étapes de la réalisation d’une fresque, y compris les couches initiales invisibles dans l’œuvre finie. Celle-ci représente un personnage emblématique du style de l’artiste, dont le travail autour de l’identité s’inspire de la tradition des masques et du maquillage.

Le visiteur va découvrir comment ces pratiques artistiques, marginales et disruptives à leur début, puis largement plébiscitées par le public, se sont imposées dans l’imaginaire commun. Bien plus qu’une simple histoire de l’art urbain, l’exposition propose de montrer comment la révolution numérique des quarante dernières années a favorisé une révolution des pratiques de ce milieu et de son appropriation par le public.

 

 

C’est aussi le numérique qui permet aujourd’hui de rassembler en un seul lieu la diversité des approches, de montrer ce qui n’existe que in situ, ou a été réalisé pour être vu sur écrans. Des subways new-yorkais aux peintures réalisées ou filmées à l’aide de drones, en passant par les grandes fresques murales apparues à partir des années 2000, les évolutions les plus récentes du graffiti vandale, des actions et des détournements spectaculaires, les visiteurs découvriront l’art urbain sous toutes ses facettes, à travers des expériences numériques magnifiquement mises en musique par Roque Rivas, qui signe avec l’Ircam le design sonore de l’exposition.

La montée en puissance des réseaux sociaux a marqué un coup d’arrêt ces dernières années. Les œuvres d’Elfo (Italie, 1979) illustrent cette évolution du regard que notre société porte sur ces plateformes, tandis que celles de Biancoshock (Italie, 1982) et Imon Boy (Espagne, 1991) transposent les codes et l’imaginaire d’Internet dans le monde réel.

La montée en puissance des réseaux sociaux a marqué un coup d’arrêt ces dernières années. Les œuvres d’Elfo (Italie, 1979) illustrent cette évolution du regard que notre société porte sur ces plateformes, tandis que celles de Biancoshock (Italie, 1982) et Imon Boy (Espagne, 1991) transposent les codes et l’imaginaire d’Internet dans le monde réel.

Imon Boy (Espagne, 1991)

Imon Boy (Espagne, 1991)

Mais Loading est aussi la première exposition sur l’art urbain qui profite des innovations technologiques et de la créativité digitale, grâce au studio Atlas V. Ainsi, pour la première fois, le parcours se compose uniquement d’œuvres produites dans la rue, dans le but de laisser les visiteurs découvrir des reconstitutions numériques d’interventions dont certaines sont aujourd’hui disparues et voyager à travers la planète pour admirer les productions les plus spectaculaires de ces dernières années.

 

 

L’exposition se démarque aussi par la place importante réservée aux artistes femmes de ce milieu, ainsi qu’aux nouvelles scènes artistiques qui - de l’Inde au Maghreb - renouvellent ces dernières années les codes de l’art urbain. Tout cela au cours d’une promenade immersive qui invite le visiteur à poser un regard nouveau sur cet art à ciel ouvert et son évolution des murs aux écrans numériques.

 

Commissariat : Christian Omodeo


 

Photo extraite du documentaire immersif

Photo extraite du documentaire immersif

 

GRAND PALAIS IMMERSIF

110 rue de Lyon

75012 Paris

 

 

grandpalais-immersif.fr

 

 

 

Jours et horaires d’ouverture : du lundi au dimanche, de 10h à 19h nocturne les mercredis jusqu’à 21h
fermeture hebdomadaire le mardi

Tarifs : 16 €
TR : 14 € (demandeur d’emploi) ; 12 € (6-25 ans) ; 6 € (RSA, ASS, minimum vieillesse, scolaires)
gratuit pour les enfants de moins de 6 ans

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